Il est parfois ce sentiment d'acheter un livre d'une manière subite sur un coup de tête car le sentiment premier peut ressembler à une volonté de voyeurisme,mais aussi à un coup de foudre.
Après le début de cette lecture il vient ce sentiment d'identification qui sûrement nous enferme dans une atmosphère de mal être, pour nous d'être là,toujours là.
Alors que d'autres gisent à terre,meurtries ou morts.
Les pages se tournent comme un album photo où chaque mot ressemble à un moment de sa propre vie.

La force de ce livre est juste incroyable, incroyable de justesse de chaque mot, incroyable de simplicité du sentiment, incroyable du chagrin ressenti, mais une force parfois incompréhensible et surhumaine.

Cet homme, l'auteur, oui ce rescapé du carnage de la Promenade des Anglais, car c'est ce que je retiens, est juste l'image que je peux avoir de ce que peux être un homme courageux qui va de l'avant et a la force de témoigner de l'horreur de cette nuit là.
Alors le mot merci n'est pas approprié mais juste reconnaissant de pouvoir avoir accès aux sentiments nombreux, qui part ses mots me laisse, en refermant ce livre, la belle image que nous devons avoir de chaque moment passé non pas avec ceux qui font notre vie mais ceux qui sont notre vie. Et être reconnaissant de les avoir auprès de nous, en dépit du mal terroriste qui rôde sur nos vies à tous.
Ce livre n'est pas un témoignage sombre, ténébreux ou larmoyant.
C'est une ode au courage et à l'envie de découvrir la vérité.

Je le conseille aux personnes qui veulent découvrir ou en est notre société face à la menace terroriste, et briser la loi du silence imposé par des gens qui ne veulent pas regarder leur failles de sécurité en face.

Mathieu

Alexandre Schoedler, Nice, l'attentat : La contre enquête, Au Pays Rêvé, coll. "Histoires & Destinées", juin, 2018, 180 p. -, 20 euros