Amélie Nothomb, Le Crime du comte Neville : Du rififi dans l’aristocratie

Le Comte Neuville doit vendre son château. Un vrai crève-cœur à peine atténué par la perspective d’une dernière fête, si somptueuse qu’elle rentrerait dans l’histoire de l’aristocratie belge. Mais pourquoi une vieille voyante lui prédit-elle qu’au cours de cette fête, ce père de famille tranquille va tuer un invité ?

 

Serait-ce le destin de cet aristocrate de finir ainsi en prison ou une malédiction à laquelle les Neuville sont confrontés ?

 

Sur cette trame loufoque, Amélie Nothomb trousse une histoire vive et enlevée, qui nous renseigne plus sur les us et coutumes des nobliaux belges que bien des précis sociologiques. Les trois filles, Oreste, Electre et Sérieuse les bien nommées valent à elles seules le détour.

 

Un bon cru donc pour une romancière qui sait se renouveler et nous surprendre tous les ans.

 

Ariane Bois

 

Amélie Nothomb, Le Crime du comte Neville, Albin Michel, août 2015, 144 pages, 15 €

 

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