David Fogel : surprises du réel


 

Plutôt que laisser le réel tel qu’il est David Fogel - même dans ses photographies de reportage - crée au milieu de la nature ou de l’urbain un ordre. Si bien que sans générer un songe les œuvres proposent des décalages qui sont autant l’appel à un certain ordre et à la beauté. La femme y est la sœur des songes. Elle cohabite avec le monde ou s’y isole.  

 

Portraits et paysages propose des figures qui libèrent moins le bruit et la fureur que de l’humour et une légèreté. Mobile, immobile, immobile, mobile le monde  se dédouble.
Dès lors chaque photographie fait de nous des voyeurs éclairés et lucides donc capables de vivre sans avoir à se pincer. Sans pour autant que la réalité soit transformée en fantasmagorie mais elle est emportée dans une sorte de poésie de l’éphémère.

 

 

Jean-Paul Gavard-Perret

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