Véronique Thomazeau : histoires de peau


 

Véronique Thomazeau est à la recherche d’une alchimie de la femme et du point de vue qu’on porte sur elle.  Ce qu’elle observe, elle le transforme en une sorte de journal de bord  ponctué de nombreuses étapes.

A la beauté de la femme  l’artiste offre plus qu’un écrin. Les femmes sont des évanescences charnelles ouvertes à l’espace souvent maritime et les plages de la Riviera. A chaque lieu sa sirène montrée par fragments évocateurs.

 

Au territoire du monde fait écho celui des corps abandonnés au soleil et que le recours au noir et blanc rend irréels au sein de « calligraphies » insolites et  sophistiquées. L’extase est  « matérielle », elle renvoie à un hellénisme en vertu d’une idée du beau.  La célébration des textures  reste la manière de s’extraire du temporel et de l’anecdote sans rejoindre pour autant un monde d’universaux.
Elles font que l’éphémère n’en finit pas de rejoindre une transcendance de la beauté en des lieux d’impénétrables proximités où la délicatesse reste toujours présente.

 

Jean-Paul Gavard-Perret.

 

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