Entre
un récup-art et la quête des formes premières Marcel Warmenhoven poursuit une
recherche particulière où l’émotion reste toujours présente de manière intense.
Entre forme classique et baroque, l’animal et l’homme se renvoient la balle
dans la recherche de l’essence du monde. L’aspect décoratif est sublimé au
profit d’une force sourde qui perturbe les habitudes de voir.
L’ « idée » est toujours présente sans casser l’affect : le
sens se lie aux sens..
Les
corps humains polis, les figurations animales constituées d’éléments de
récupération possèdent une signification philosophique sur la condition
humaine. Le travail de la matière n’a rien de grossier : il est à la fois
tumultueux et précis et ramène à la hantise comme à l’appel d’une vie autre,
dégagée des parures contemporaines.
Chaque
créature semble à la recherche de son sens. Tandis que l’animal file au paddock, à la niche ou
à la ménagerie, l’homme va à sa perte. Sachant qu’il ne peut être ange il est
ramené à la bête. Parfois le peau n’est qu’une charpente : l’air y passe.
Parfois elle devient noire afin que la lumière ne pénètre pas à l’intérieur du
corps. Mais il est toujours question de charge existentielle par la magie des
substrats. La solitude reste première. L’art du Néerlandais aussi.
Pertinente analyse de JPGP qui , malgré le bourbier sens et non-sens , accompagne la bijectivité homme-animal si bien sculptée par l'artiste néerlandais . L'homme à quatre pattes vaut bien la déesse Bastet .
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Pertinente analyse de JPGP qui , malgré le bourbier sens et non-sens , accompagne la bijectivité homme-animal si bien sculptée par l'artiste néerlandais . L'homme à quatre pattes vaut bien la déesse Bastet .