Cristina Garcia Rodero entre le nocturne et la lumière

 


La question du corps est centrale dans l’oeuvre de Cristina Garcia Rodero. Mais de quel corps s’agit-il ? L’identité est cherchée dans le fond des croyances de diverses religions monothéistes ou animistes. Elle est exposée par la photographie à la réminiscence des esprits comme  à la sensualité.

 

Processions, cohortes, gisants, amoureuses sidèrent en de telles visions. La question de l’être reste celle du mystère. A partir de là le voyeur perçoit un corps non fantasmé mais qui néanmoins crée une fascination par l’obscur et la lumière qui en jaillit.

 

L’espace reste sombre en sa clarté. Les ombres passent, disparaissent, reviennent. L’être comme un animal cherche une cachette au moment où Cristina Garcia Rodero réinvente le secret, le tombeau, la solitude. Le voyeur ne peut plus sortir de tels abîmes.

 

Jean-Paul Gavard-Perret

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