Plutôt que de cultiver la
chimère, les femmes d’Haidy Blanch la caresse. Elles séduisent. Ou inquiètent.
Un sentiment d’étrangeté s’empare du voyeur. L’artiste fait abstraction des
normes mais pas forcément des convenances en des photographies préludes à une
aventure annoncée.
Les images
restent elliptiques pour troubler le regard. Tout est là de manière douce et
jamais "sexhibitionniste". Le corps féminin comme sa photographie
reste de l’ordre de l’effleurement.
Surgit la
promesse d'un autre horizon et d'une dérive à la fois photographique et peut-être
existentielle. Les images engendrent des ouvertures. Elles offrent un laps
temporel au songe et ne se vident jamais de sa substance. Elles permettent de
ranimer une présence qui dirige et dont il ne s’agit surtout pas de se dégager
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