Tout joue dans l’œuvre
de Georgiadis de l’emmêlement, de l’inextricable, du visible et de l’invisible.
Les étendues (panoramique ou en plans rapprochés) créent un effet d’abîme. Pas
de « grand » signe mais uninstantané où l’ombre fait épidémie, tableau noir avec des courbes de « craie ».
Une étrange partition crée un effet d’ « éthernité ». Tout semble en
rotation, en évolution dans un espace temps où l’imagination du spectateur
travaille forcément.
Il existe parfois des
dialogues de l’érotique. Mais la mise
en scène est ténue. Se saisit ce qui existe mais qui est de l’ordre du
passage.
Les dimensions classiques
disparaissent pour une autre exploration de la durée. Elle devient
cinématique : le regardeur se meut dans le sens du tempset avec la même vitesse que lui. Tout semble
exploré dans un panorama avec l’illusion d’être emporté en un voyage rapide, le
long des corps, le long des paysages. La durée demeure isolée mais de manière
éphémère. L’inertie est remplacée par la succession de mouvements. Ce n’est pas
un hasard si le photographe propose en planches ses travaux.
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