Sandra Vassetti : pudiques impudiques (ou le contraire)
Sandra Vassetti joue les retordes qui empoignent systématiquement les choses à l’envers. Ses peintures provoquent des résonances inattendues. Ses femmes deviennent de séductrices télescopées avec un banana split. Elles ne sont donc en rien étouffe-chrétiens et se dégusteraient sans fin. C’est du moins l’impression que l’artiste fait caresser au voyeur – mais, povverino - il restera sur sa faim.
Toutes ces femmes sont sur le point de s’ouvrir comme des coquillages néanmoins elles feignent une certaine réserve. La plupart sont prêtes à s’envoyer en l’air sur le voilier d’Errol Flynn. Et dans la cascade de références picturales l’enivrement est de mise. Tout s’éprouve moins au niveau du ventre que du lobe frontal et de l’épithalame. Finies les longues siestes intellectuelles : seules les crapuleuses sont de mises.
Jean-Paul Gavard-Perret
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