Ingrid Baudine : le mystère des sources
L’oeuvre part d’un centre, comme l’œil d’un cyclone qui enfle et se déploie dans l’espace du plan. De longs tentacules s’allongent et progressent. Ils assurent l’ordre et la cohérence d’un univers en expansion mais où le vide l’emporte sur le plein. Néanmoins le chaos cède à l’ordre, la force à la fragilité. Les « tresses » s’abandonnent, les fils s’individualisent, errent dans l’espace et se terminent par des sortes d’ailes de boutures marines qui aspirent à la liberté. Elles portent en elles les promesses d’un ailleurs exaltant. C’est l’image d’un infini en rotation, avec ses étoiles filantes, sa dynamique, son étrangeté, sa force et sa lumière aqueuse.
Jean-Paul Gavard-Perret
1 commentaire
Ca a l'air superbe !