Smith Smith : bleu cosmos et cosmétique

                   









Les hommes de Smith Smith ne sont pas sans qualité : leur monde est visible dans l’invisible. L’inverse est vrai aussi puisqu’on se retrouve dans un espace parallèle et bleu. Sa clarté est bien plus qu’une ombre ou lui offre un changement de paradigme. Le concept de paysage lui-même bleuit là où l’auteur s’en donne à cœur  joie. Il déplace le regard afin de prouver que l’on ne naît pas objet de désir : on le devient.  








Sous couvert du cosmos, ce nouveau monde est énergisant : il est capable de maintenir le cyberspace indépendamment de toute connexion aux réseaux numériques. Il suffit du jus des matières (même le vin) et le jeu des techniques mixtes (le collage ça et là pointe son nez). Après addition de spécificités chimiques et métaphoriques, l’art devient une arme de synthèse dans son état pratiquement  « gazeux ». Sa capacité ludique atteint son maximum parce que rien ne vient corrompre une forme de « sublimation ». Elle est diffusée en quantité massive de bleu adorable et panique.

Jean-Paul Gavard-Perret

Smith Smith, "Les Mondes Parallèles", Edition Litterature Mineure, Rouen, 2016.


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