Mariages blancs de Sarah Battaglia

 

 

Grâce au travail de Sarah Battaglia la matière recouvre et découvre à la fois. Et dans chaque œuvre au blanc le feu couve. Os et morceaux de bois trouvent un nouveau « passage », une renaissance. Au sein même de la ruine il n’existe plus d’abîme. Il y a des tractions, des poussées. Vers l’autre nudité de l’être et des choses. La seule. Celle qui ne se limite pas à des effets de peau. Un centre se creuse et appelle les spasmes.

 

L’œuvre permet à l’infigurable de prendre corps.  Vagues fixes et ramifications proliférantes. Les traces regardent le voyeur, le fascinent, le prennent. 
Surgit une matière de jouissance. Une émotion intense. Emmêlement de convergences. Le partage ne se fait  plus entre l’ombre et la lumière ni entre le dehors et le dans Mais entre des éléments qui se rapprochent. La fixité est trompeuse dans ce mariage blanc.

 

Jean-Paul Gavard-Perret

 

http://artelineha.com/portfolio-item/sarah-battaglia/

 

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