Karine Degiorgis à l’ombre des jeunes filles en fleurs
Karine Degiorgis entre jeu et gravité souligne l’innocence trouble et la pureté confuse de l’adolescence.
La lumière
comme l’ombre joue sur les corps en provoquant des visions énigmatiques afin de
traduite la levée d’écrou plus ou moins inconsciente de certains interdis selon
une théâtralité programmée ou des jeux dangereux.
La mutation des adolescentes en femmes est émise avec discrétion et poésie. Elle est dégagée de toute obscénité. L’œuvre reste le chant de la féminité.
L’identité demeure sous forme dubitative : voir, croire, exister sont entraînés vers une forme non de dissolution mais de valse. Indifférent à la narrativité psychologique l’artiste défait la présence ou la met en floculation et en hybridation tant par les jeunes femmes que par des narrations plus ou moins allégorique.
Jean-Paul Gavard-Perret
Karine Degiorgis, Exposition, Corridor Elephant Paris, Février 2017.
0 commentaire