Power Rangers, tome 1 – Ranger vert (Année un)

Qu’est-ce qu’un sentai ?
À partir des années 90, les Power Rangers se sont imposés sur le petit écran. Après une vingtaine de saisons, ils sont même devenus une icône du sentai. Un genre dont le principe est simple : un groupe d’ados en costumes colorés luttent contre les forces du Mal, symbolisées par la terrible Rita Repulsa. Chaque épisode de la série suit le même déroulement : un des personnages est confronté à un problème, symbolisé par un monstre. Il surmonte les défis grâce à ses qualités. Une fois détruit, la créature revient sous la forme d'un monstre géant. Les héros l’affrontent à bord d’un robot géant. L'épisode se termine en général par une leçon de moral.
« Mastodonte !
Ptérodactyle !
Tricératops !
Smilodon !
Tyrannosaure !
Dragonzord !…
Power Rangers ! »

Du sentai aux comics
Le scénariste Kyle Higgins est connu en France pour COWL et Hadrian’s Wall, deux comics prometteurs. Sur Power Rangers, il surmonte plusieurs difficultés narratives.
Kyle Higgins réussit à rendre l’histoire accessible à un large public. Il évite
de faire trop de référence à la série TV. Si vous n’avez jamais vu un seul
épisode, vous pouvez tout de même vous plonger sans trop de problèmes dans ces
nouvelles aventures.
On a vu que le sentai était un genre
très codifié. Kyle Higgins parvient à retranscrire les codes, tout en les
adaptant à une nouvelle narration. On distingue bien les éléments clé du genre,
mais arrangés de telle façon qu’une histoire complète tienne sur quatre
épisodes.
Dangereuses hallucinations
L’histoire commence par l’arrivée chez les Power Rangers du Ranger vert. Ce nouvel équipier va devoir s’intégrer au groupe en gagnant la confiance de ses équipiers. Un véritable défi surtout quand on souffre d’hallucinations ! Repulsa se joue du jeune héros qui ne sait plus vers qui se tourner ; un peu à la manière des Cylons avec Gaius Baltar dans Battlestar Galactica. Une petite subtilité qui ajoute un peu de piment à une intrigue solide et classique.
« Transmutation demandée ! »

Mechas et monstres géants
Le dessinateur Hendry Prasetya adapte agréablement la charte graphique de
la série. La première partie de l’histoire se concentre sur le développement de
l’intrigue. Le dessinateur se concentre donc sur les scènes de d’exposition et
de dialogues.
La seconde partie, beaucoup plus dynamique, fait la part belle à l’action. Hendry
Prasetya prend visiblement beaucoup de plaisir à représenter des combats dantesques.
Les méchas et monstres géants s’affrontent en pleine ville. Un plaisir partagé
avant de retrouver ces personnages dans les salles obscures.
Découvrez la bande-annonce du film :
► Et maintenant ? Lisez la critique de Hadrian’s Wall volume 1
Un autre revival « dessin animé de mon enfance » ?
Jem
et les hologrammes !
Stéphane Le Troëdec
Les références
Kyle Higgins (scénario), Hendry Prasetya (dessin)
Power Rangers T1 – Ranger vert
Édité en France par Glénat (19 octobre 2016)
Traduit par Philippe Touboul
Lettré par Fred Urek
Collection Comics
160 pages couleurs, papier glacé, couverture cartonnée
9,99 euros
ISBN : 9782344022658
1 commentaire
OH mon dieu ! j'aime beaucoup cette série mais ce nouveau film est top c'est beaucoup mieux.