Bérénice Constans au « secours » de Claude Louis-Combet
L’entreprise de Louis-Combet n’a pourtant rien de nul. C’est comme si l’enfant tournait autour de sa faute dont l’écriture reste l’expression mineure et contingente. Avec le temps rien ne s’arrange. Les mots demeurent dans le manque à l’appel en dépit de l’insistance de l’avalanche des livres de l’auteur. Ecrire n’est que du « comme-ci » et du comme ça. Du coup-ci coup-ça avec du bruit pour en faire du silence. L’auteur le vrai ne peut l'écrire qu’avec la clef qui n’a plus de maison, avec le pas du pas sur la route du manque, avec la main de l’enfant mutilé. Bérénice Constant lui donne la sienne (maternante, féminine) pour trouver un sens à la voie du poète.
Jean-Paul Gavard-Perret
Claude Louis-Combet, Bérénice Constans, « Unité Zéro », Editions Fata Morgana, Fontfroide le Haut, 24 pages
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