Lucinda Riley, "La Belle Italienne" ravira les passionnés d'opéra

Rosanna, fille d’un modeste restaurateur napolitain est dotée d’une voix sublime. Grâce à des cours de chant offerts généreusement par son frère, elle parvient à intégrer l’école de la Scala de Milan puis à devenir une artiste que la presse et les spectateurs comparent très vite à Maria Callas.

Mais durant toutes ces années de travail, de rigueur, de pression, la jeune fille ne s’est jamais offert de moment à elle, n’a jamais connu la moindre histoire d’amour. Alors quand au lendemain d’une prestation triomphale à Covent Garden dans la Traviata, elle succombe aux charmes du ténor Roberto Rossini dont elle est amoureuse depuis l’enfance, elle croit être en possession de tous ses moyens et accessoirement pouvoir changer le séducteur égoïste et coureur de jupons en mari fidèle.

Il n’en sera rien. Très vite après le mariage, secrets de famille et mensonges du passé resurgissent et mettent à l’épreuve la sérénité de la jeune femme. S’ensuivent toutefois deux années passionnantes où le couple chante Verdi à New-York, Puccini à Londres, Mozart à Vienne, est reçu somptueusement… Partout sauf en Italie où le mari est persona non grata, menacé par un presque mafieux.

Mais cette période bénie durant laquelle leur passion ne fait qu’améliorer leurs performances de chanteurs ne dure pas. Après une trahison de trop, les rêves de Rosanna volent en éclat et elle reste seule avec l’enfant qu’ils ont eu.

Dans ce roman qui ravira les passionnés d’opéra, Lucinda Riley, auteur de la série Les sept sœurs décrit des hommes et des femmes en proie aux affres de la passion, de la trahison, des doutes avec autour des deux héros, des personnages secondaires tout aussi passionnants.


Brigit Bontour


Lucinda Riley, La Belle ItalienneEditions Charleston, 500 pages, 22,50 euros

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