Les larmes de la liberté

En 1830, à Philadelphie, James Pike voit sa vie s’écrouler. Adopté par un couple d’orfèvres, son monde chavire quand il apprend que sa bien-aimée, mariée à un autre est enceinte de lui. Dévasté, il réalise que l’enfant peut naître noir, lui-même étant issu d’une violente relation furtive entre un planteur et une esclave.

Au même moment, son petit serviteur, Pan est enlevé pour être vendu. Il prend alors la direction de la Caroline d’où il s’était enfui vingt ans plus tôt et où il risque toujours la mort pour parricide.

Avec Les larmes de la liberté, Kathleen Grissom imagine une intrigue poignante sur fond de prémices de la guerre de sécession. Entre la sujétion dans les états du sud et les idées d’abolition qui commencent timidement à éclore au nord ; entre La tache et Autant en emporte le vent, le livre, suite d’un premier opus, La colline aux esclaves,  possède le souffle d’une épopée.  
Il ajoute une page romanesque à l’histoire de l’esclavage, bruissante d’aventures et de drames.


Brigit Bontour

Kathleen Grissom, Les larmes de la liberté, traduit par Isabelle Allard, éditions Charleston, octobre 2016, 448 p. - 22,50 €

 

 

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