Esparbec nous démontre avec "Frotti-Frotta" que l'on n’est fait que de sang et de sel
Qui dit roman pornographique dit... chamboulement. Oui. On n’est
fait que de sang et de sel. Attention à cette lecture, mes amis. Turgescence en
vue dès la quatrième page, et encore... Mesdames, ne riez pas. Vous souillerez
votre fond de culotte aussi. Et ce ne sont pas vos protège-slips en vente par
lot de 8 qui vous protègeront. Emotion. Sueur. Envie d’en découdre ; mais
qu’il est difficile de lire en se masturbant...
Car, comment rester de marbre ? Franchement, cette institution pseudo catho, Sainte-Estèphe, est un repère de brigands. La haute y cache ses filles trop légères. Histoire de les aider à se refaire une virginité avant de convoler. Ou de s’éduquer. Au choix. Pour cela il y a un garde chasse, un jardinier et son aide. Des éducatrices aussi. Car pour bien jouir il n’y a pas de guerre des sexes... Et j’en sais quelque chose !
Madame Grimaldi mène de mains de maître son affaire. La coquine a aussi
développé une agence matrimoniale. Son pensionnat lui sert donc de vivier...
Maline, la dame...
Mais avant tout : l’éducation. Du pénis du chien du garde (la zpophilie,
tout de même, cela pose un homme... et une femme, ensez donc !), à la
manière d’ouvrir son minou pour uriner devant autrui... Et plein d’autres
surprises que je vous laisse décovurir. Commde recevoir la fessée. Et en jouir
tout son saoul. Bref, on se plait à se frotter. Tout est propice à la recherche
du plaisir. À la manière de le donner. A la façon de le recevoir.
Une intense expérience littéraire...
Annabelle Hautecontre
Esparbec, Frotti-Frotta, La Musardine, "Littérature grand format", mars 2011, 214 pages, 16,00 €
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