Ivan Rioufol : paria ou lanceur d’alerte ?

Autant le dire d’emblée, cette chronique sera subjective, non parce que Ivan Rioufol émarge dans le même groupe, le Figaro, mais parce que ce bloc-notes n’est rien d’autre qu’un éclat de lumière franche et directe sur des vérités que nos gouvernants s’évertuent depuis des décennies à cacher – sans oublier la dernière imposture : la Covid-19, dont les chiffres de l’INSEE démontrent qu’il y eut autant de décès en 2020 qu’en 2019, alors de quelle pandémie parle-t-on ? – et qu’un aveuglement collectif, à terme, fracassera la nation sur l’autel woke des déconstructeurs. L’Europe ne demeurerait plus qu’à Visegrad (Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie) ?
Mais une fois détruite, que restera-t-il de notre société ? Plutôt que de sauver les meubles, il conviendrait de voter habilement en avril afin de redresser la barre avant de nous échouer définitivement… mais pour cela il faut cesser d’être pleutre, de croire tout et n’importe quoi; il faut oser se remettre en question et affronter le tragique, la maladie, la mort aussi, n’en déplaise aux hygiénistes : la vie s’accompagne de la mort. S’en affranchir n’est pas être libre mais aliéné à un système de contrôle qui, au final, ne se préoccupe point de votre santé mais bien de votre vie – le tout sanitaire amorcé par Chirac ne doit jamais remplacer la politique. Souhaitons-nous finir comme les Chinois, sous contrôle permanent ? Il faut faire mentir Dostoïevski : Il n’y a qu’une chose que les hommes préfèrent à la liberté, c’est l’esclavage.

Citant l’extraordinaire livre de Sébastien Lapaque dans son introduction, Rioufol n’est pas le Cassandre que certains bien-pensants invectivent pour ne pas avoir à répondre, au contraire ! Mais pour parvenir à vivre normalement et à jouir de ce monde tellement beau, il conviendrait d’arrêter l’infantilisation, la délation – LREM n’a rien trouvé de mieux, en février ’20, de lancer un #BalanceTonMaire, au sujet des élus ayant augmenté leurs taxe d’habitation – et la menace perpétuelle que fait peser le Gouvernement sur nos têtes : nous ne sommes plus en 39-45, que diable, la chasse aux sorcières est révolue, le choix de n’être pas vacciné ne fait pas de vous un sous-homme !!!

Un citoyen est un homme libre, il a le droit de penser autrement et de gérer sa santé comme il l’entend ; il a aussi le devoir de courage et de mettre le Gouvernement en face de ses contradictions – au lieu de baisser la tête et de subir. Le passe sanitaire ne sera jamais un droit d’accès. Je suis contre le passe dans les restos. L’idée n’est pas de fliquer les gens. Et puis quelques mois plus tard on en arrive à emmerder les non-vaccinés. Lesquels se confrontent tous les jours aux informations sur les risques, les effets secondaires, etc. et dénoncent l’omerta qui pèse sur ces candidats médicaments qui ne sont des vaccins que pour les politiques… L’obsession sanitaire est pire que le mal qu’elle est sensée combattre…
Soljenitsyne rappelait que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin. Voulons-nous en finir avec toutes les valeurs qui ont construit ce pays depuis deux millénaires ? Sommes-nous en train de vivre le grand reaset dont rêvent les promoteurs de Davos ? Gardons en mémoire les projets délirants d'univers parallèle, de metaverse et autres folies digitales dont les GAFAM nous préparent des lendemains qui déchantent, tous enfermés derrière nos écrans et/ou lunettes de réalité augmentée...

Souvenons-nous que le camp du Bien – si cher à notre regretté Muray – est identique au portrait de Dorain Gray : derrière une apparence immarcescible émergent les flétrissures du mépris, du mensonge, de l’humanisme exhibé. Oui, les senseurs veillent sur la toile, les minorités décident de tout (du sexe, des naissances, de la nourriture à consommer, des relations à avoir, des actions à mener, de l’orthographe à utiliser, du sport à pratiquer, etc.) et la pleutrerie des politiciens parachève le constat dans un magma doux amer… On décrète des "journées sans tabac". Pourquoi pas des années sans femmes ? Des femmes garanties sans cholestérol ? Des idéologies sans matières grasses ?

Les Français ont la mémoire courte, il convient donc de lire toute affaire cessante ce résumé d’hier – affaire Fillon pilotée par l’État, immigration, assassinat de Samuel Paty, gifle à Macron, etc. –  afin de ne pas se cacher, plus tard, derrière un Je ne savais pas de triste mémoire. Il faut assumer sa lâcheté et son égoïsme, ou alors avoir le courage de renverser la table. La République des froussards a fait son temps !
Le véritable danger pour notre pays, vient de tous ceux qui, par idéologie et trahison de la nation, ont permis sa libanisation : la diversité et le communautarisme est l’opposé de l’assimilation et laisse grande ouverte la porte à un islam conquérant. L'unité du pays doit se faire autour d'un programme fort et non dans la créolisation d'une civilisation aux portes du crématoire. Réagissons !
 

François Xavier

Ivan Rioufol, Journal d’un paria – bloc-notes 2020-2021, L’Artilleur, février 2022, 522 p.-, 20 €

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