Big Guy and Rusty the Boy Robot

Au début, Big Guy est un petit délire de Frank Miller, un personnage qu’il invente pour une poignée d’illustrations. Sauf que l’idée plait à Mike Allred, qui fait apparaître le gros robot blanc dans deux épisodes de sa série Madman (le n°6 et le n°7). Frank Miller l’utilisera à son tour dans certains de ses travaux comme Sin City ou Martha Washington.

Du coup, Frank Miller décide d’en faire un « vrai » comics, Big Guy and Rusty the Boy Robot, une minisérie en deux épisodes signés Geof Darrow. Ce sont ces épisodes que Glénat réédite aujourd’hui.

 

 

Tokyo ravagée par un monstre géant !

C’était censé être la plus formidable expérience génétique de l’histoire. Mais tout a mal tourné ! Des scientifiques japonais ressuscitent une énorme créature vieille de plusieurs millions d’années, mi-dragon mi-dinosaure. Et la Bête commence immédiatement à saccager Tokyo, transformant les habitants en créatures monstrueuses. L’armée n’arrive pas à venir à bout du monstre. Et quand il ne reste plus aucun espoir, le gouvernement fait appel à… Big Guy et Rusty le garçon robot !

 

 

Un scénario simple et efficace

Avec Big Guy and Rusty the Boy Robot, Frank Milller signe un scénario prétexte à tous les délires graphiques. Son objectif n’est pas de raconter une histoire sophistiquée, mais de réactiver certains genres bien précis. On pense bien sûr à Astro Boy, mais aussi aux kaiju, les films de monstres japonais à la Godzilla.

Miller signe un scénario simple mais pas forcément simpliste. Une intrigue efficace qui permet essentiellement à son compère, Geof Darrow, d’exprimer tout son talent.

 

 

Le sens du détail

Geof Darrow, je vous en avais parlé à l’occasion de la sortie de Shaolin Cowboy. Si j’avais apprécié la technique de l’artiste, je regrettais que le vide de l’histoire. Du coup, avec Big Guy and Rusty the Boy Robot, Geof Darrow hérite d’un terrain de jeu pour laisser libre cours à son sens du détail. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on est servi : les scènes de destruction urbaines sont pour lui l’occasion de truffer ses planches d’innombrables détails. Au point qu’on relit l’album une deuxième fois pour s’arrête sur chaque case et s’amuser à découvrir ce qu’on n’avait pas lu à la première lecture.

 

Vous vous souvenez dans Pacific Rim, quant un mécha attrape un paquebot à pleines mains pour fracasser un monstre géant ? Et bien Big Guy and Rusty the Boy Robot, c’est exactement ce genre de plaisir qui vous attend. 112 pages de puissance brute, ça ne se refuse pas.

 

 

Et maintenant ? Lisez la chronique de Shaolin Cowboy !

 

 

Stéphane Le Troëdec

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Les références

Frank Miller (scénario) et Geof Darrow (dessin)

Big Guy and Rusty the Boy Robot

Édité en France par Glénat (10 mai 2017)

Collection Comics

112 pages en couleurs sur papier glacé sous couverture très cartonnée

17,95 euros

EAN : 9782344017968

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