D'une pierre dix coups, et même plus !

N’est-ce pas par la magie de son vocabulaire et, plus largement, par celle du langage parlé, que la richesse d’une langue foisonne et se répand pour le bien de tous ; ou bien, selon l’usage qui en est fait,  qu’elle se change alors, au contraire, en une lamentable peau de chagrin ?
Par les temps qui courent, la tendance générale est, hélas, déliquescente, d’atteindre moutonnièrement au but sans nuances en passant le plus souvent par des raccourcis, douteux, voire complètement absurdes au besoin, peu importe !

Autant dire qu’on finit ainsi par parler couramment français aussi bien qu’on se mouche, presque !
En regard de quoi – nous en sommes là –, il devient même tacitement présomptueux de vouloir s’exprimer par des phrases rien de plus que tout simplement correctes, surtout à l’oral. L'écrit résistant mieux au grand n'importe quoi.

Quau ten la lengo ten la clau. Autrement dit : Qui possède la langue possède la clé, selon Mistral, par ailleurs éminent lexicographe français.
Une clé ? Quelle clé ? Car d’abord, je vous le demande un peu, entre nous, qu’es aco une clé ? voire une clef ?

André Lombard

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