Tout a une fin, Drieu

Le récit alterne les points de vue extérieurs et les dialogues entre Drieu et sa conscience, tout convergeant pour qu'il admette ce penchant pour la veulerie et l'autodestruction.
Loin de l'intérêt biographique des Derniers jours de Drieu la Rochelle d'Aude Terray, le récit de Guégan se pose plus comme une discussion intérieure entre un homme et sa conscience — comme si les communistes n'étaient eux-mêmes qu'une autre forme de conscience —, mais qui peine à retenir l'intérêt du lecteur, un peu trop lent, un peu trop convenu sans doute.
Loïc Di Stefano
Gérard Guégan, Tout a une fin, Drieu, Gallimard, mai 2016, 131 pages, 10 eur
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