La part des flammes.
Brûlées à différents degrés Les deux jeunes femmes se remettront lentement de leurs blessures tandis que la duchesse succombera. Elles deviendront amies dans un Paris bouleversé par l’incendie, perturbé par des rumeurs affreuses : certains jeunes hommes de la bonne société auraient-ils piétiné des femmes pour sortir du brasier ?
Constance, diagnostiquée abusivement hystérique par un médecin réputé qui l’interne ne devra son salut qu’à la ténacité de madame de Raezal à travers des rebondissements digne d’un roman de cape et d’épée. Mysticisme, enlèvement, duel ponctuent un roman écrit avec imagination et vivacité. Entre un cocher courageux, un jeune journaliste à la fougue héroïque, des parents peu aimants et surtout désireux de ne pas déroger aux codes mondains, le lecteur ne s’ennuie pas un instant et en redemande. L’auteur dépeint avec précision le Paris de la fin du dix-neuvième siècle en pleine affaire Dreyfus, les excès de certains médecins aliénistes, l’obsession de la pureté des filles, le monde de la presse en plein essor dans un roman plein d’imagination.
Ce deuxième livre de Gaëlle Nohant se lit avec émotion et beaucoup de plaisir.
Brigit Bontour
Gaëlle Nohant, La Part des flammes, Editions Héloïse d’Ormesson, 2014, 492 pages, 27.90 euros
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