Pleins feux sur Bioy Casares: entretien avec Michel Lafon, le meilleur spécialiste français de ses oeuvres.

Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin. 
Verlaine, « Après trois ans ».
  
JADIS, NAGUERE, PARALLELEMENT

Si vous ne connaissez pas, ou connaissez mal, l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares, la sortie simultanée d’un livre et d’un dvd vous donne l’occasion de combler vos lacunes.   

Inconscient collectif ? Forever Jung ? Tir transatlantique non concerté, mais tir groupé quand même, autour de l’œuvre de l’Argentin Adolfo Bioy Casares, frère jumeau littéraire de son aîné Borges et auteur du roman l’Invention de Morel. A quelques semaines de distance donc, les Argentins ont accordé un prix à la version espagnole de l’adaptation en bande dessinée de l’Inventionpar le Français Jean-Pierre Mourey (éditée en France chez Casterman), l’INA sort en dvd un téléfilm méconnu inspiré de la même Invention et réalisé en 1967, et Christian Bourgois publie sous le titre Quelques jours au Brésil une soixantaine de pages, brèves mais denses, extraites des dix mille qui composent la totalité du journal de Bioy. 

La mise en rapport de la fiction et du journal n’est pas sans intérêt, tant les frontières entre ces œuvres de nature a priori différente ont tôt fait de s’estomper. Faut-il rappeler ici le principe du roman ? Un naufragé échoué sur une île découvre un groupe d’hommes et de femmes qui semblent se livrer, sous la conduite de l’éponyme Morel, à des espèces de fêtes galantes très répétitives. Au début, il se cache pour les observer, mais peu à peu il s’aperçoit qu’il reste invisible pour eux même quand quelques misérables mètres les séparent. Ce privilège qui pourrait faire de lui un narrateur omniscient tourne vite à la frustration (traduite dans son journal), dans la mesure où il tombe amoureux de l’une des femmes du groupe sans jamais pouvoir l’atteindre. Quant à la répétitivité des festivités, elle pourrait constituer un élément comique si l’on pouvait être sûr que ce mécanique était « plaqué sur du vivant », mais l’anagramme de Morel n’est autre que Lemor, et c’est peut-être là que se trouve la solution, si solution il y a. Disons, si vous voulez absolument un indice, que James Cameron, avec ses recherches sur la 3D, est sur la bonne voie, mais qu’il lui reste encore beaucoup de travail à faire. 

Les Quelques jours au Brésil ont eux aussi au départ un parfum d’Agatha Christie. Invité au Brésil pour participer à un congrès d’écrivains, Bioy s’ennuie comme un rat mort (comme un rat Morel ?), malgré la présence de prestigieux confrères italiens (Moravia, Elsa Morante, Bassani), français (Caillois) ou anglais (Graham Greene) ; il commet du coup certaines gaffes (la féministe Elsa Morante supporte très mal qu’on l’appelle « Madame Moravia », même si elle est effectivement l’épouse de Moravia), et finit par n’avoir qu’une seule envie : s’évader. Il le fait en multipliant les expéditions à travers le Brésil, et à travers les pages mêmes de son journal, qui, bien plus qu’une collection de comptes rendus d’événements, devient le lieu d’une réalité parallèle. 

De l’Invention de Morel à l’intention de mots réels, il n’y a, somme toute, que quelques lettres de différence. Le texte de Bioy est accompagné d’une postface de Michel Lafon, qui en est aussi le traducteur et l’éditeur, et qu’il n’est pas besoin de présenter aux lecteurs de Boojum, puisqu’il est déjà intervenu dans nos pages pour parler de son roman Une Vie de Pierre Ménard et de l’aventure d’Alix la Conspiration de Baal, dont il avait écrit le scénario. C’est bien entendu vers ce boulimique littéraire que, cette fois encore, nous nous sommes tournés. Pour lui demander ce qu’il pensait du téléfilm et comment il a été amené à éditer les chapitres brésiliens du journal de Bioy. Non content d’être le spécialiste français de Borges et de Bioy Casares (pour plus de renseignements, consulter l’Université Stendhal de Grenoble), il les a rencontrés, il a été l’ami du second et, nouveau miracle de la littérature, sa postface aux Quelques jours au Brésil, loin de se présenter comme un docte traité de Bioy-logie et d’adopter le ton pénible des fanatiques du métalangage, s’inscrit dans le sillage du texte original et s’intitule tout simplement Quelques jours avec Bioy.   

Laurel et Hardy ? Jerry Lewis et Dean Martin ? Borges et Bioy Casares ? A quel point ces derniers sont-ils indissociables ? 

Michel Lafon - Bioy Casares et Borges forment un des plus étonnants duos littéraires de tous les temps ; leur œuvre en collaboration est stupéfiante d’humour, de violence, d’inventivité — et elle s’étend sur une quarantaine d’années, ce qui est rarissime. Je me permets de renvoyer àNous est un autre — Enquête sur les duos d’écrivains (Flammarion, 2006), essai que nous avons consacré, Benoît Peeters et moi, à l’écriture en collaboration ; ils constituent l’un des dix-sept cas que nous étudions, l’un des plus stupéfiants, je le répète, grâce au surgissement d’un irrésistible troisième homme, Honorio Bustos Domecq, qui prend la parole et la plume en lieu et place de ses créateurs, comme aussitôt « dépassés » par leur magistrale invention.   

Le dvd de 
Morel et votre Brésil sortent presque en même temps. Coincidence ? Esprit du temps ? Si l’on réfléchit bien, le Hugo Cabret de Scorsese, inspiré d’un livre dont le titre exact est l’Inventiond’Hugo Cabret, traite d’un sujet assez voisin.   

Michel Lafon - Je n’avais pas vu de rapport ; j’avoue que le film de Scorsese m’a ennuyé. On pourrait dire que ressusciter ce journal de Bioy cinquante ans après, ou rééditer ce téléfilm introuvable et quasi inconnu (Bioy lui-même m’avait parlé d’un téléfilm italien, mais je pense qu’il faisait la confusion avec celui-ci) de la même décennie (le séjour au Brésil date de 1960, le film de 1967) relève d’un même mouvement à la recherche d’un passé forcément plus savoureux, plus romanesque, plus amoureux, apte à susciter toutes les nostalgies. A quoi s’ajoute, évidemment, que tant le journal de Bioy que son roman-journal jouent à imbriquer du passé dans du passé : comme un rebondissement narratif dans le cas du journal (qui transforme le journal en fiction), comme un piège diabolique dans le cas du roman (qui en fait un chef-d’œuvre de la littérature fantastique — et amoureuse).   

Quelques jours au Brésil semble être comme un duplicata deMorel : personnage pris au milieu de cérémonies auxquelles il reste étranger. Inaccessibilité initiale d’une femme (Elsa Morante, à laquelle il n’est pas capable de donner son « vrai » nom et qu’il vexe en la « moravisant ») ; distorsion temporelle dans l’un, spatiale dans l’autre (Bioy ne cesse de s’éloigner du lieu dans lequel il est censé avoir été invité)… Ne s’agit-il pas dans un cas comme dans l’autre de remplir du vide ?  

Michel Lafon - C’est pour cela que je parle d’île dans ma postface, et de l’appétit d’aventures (majeures ou minuscules) qui habite celui qui, d’une façon ou d’une autre, s’y retrouve malgré lui. Oui, je crois qu’il y a toujours dans la poétique de Bioy la création d’un espace clos et limité, à la fois paradisiaque et inquiétant, qu’il s’agit ensuite, pour les personnages qu’il y dispose, de reconnaître, d’habiter, de hanter. Mais la femme inaccessible, c’est surtout Opheliña, cette jeune Brésilienne qu’il a connue en 1951 et qu’il espère retrouver lors de ce voyage ; elle est pour beaucoup dans la dérive fictionnelle du journal. Remplir du vide, oui, ou, si l’on veut, peupler à sa façon le territoire énigmatique où l’on a échoué : le congrès, avec son déploiement de cérémonies, de discours et de temps morts, est manifestement pour Bioy une parfaite expérience de la solitude, du vide — de la mort.    

Comment faut-il comprendre le titre « l’Invention de Morel » ?Génitif objectif ou subjectif ? Invention de Morel par lui-même ? Même syndrome que le Ménard de Borges, qui se fait exister en devenant Cervantès ?   

Michel Lafon - C’est une belle question ; je me rends compte en la découvrant que ce titre fonctionne pour moi, depuis toujours, comme un tout, un syntagme figé qui a son sens global mais dont les éléments ne sont pas décomposables, un peu comme lorsque, enfant, je lisais le Sceptre d’Ottokar,Coke en Stock, le Lutin du Bois aux roches, les Cargos du Crépuscule ouS.O.S. Météores et m’émerveillais de la perfection de ces titres, de leurs sonorités idéalement évocatrices, sans jamais en analyser le détail. Autrement dit, l’Invention de Morel est un de ces titres parfaits que l’on prend « en bloc », auxquels on ne s’arrête jamais, tant ils semblent aller de soi, exister de toute éternité. C’est dire que les deux génitifs y cohabitent forcément : l’invention produite par Morel (la machine infernale) et l’invention de Morel par lui-même si vous voulez, mais surtout par Bioy qui, à la fin des années trente, se repent de tout ce qu’il a écrit et publié jusque-là et décide de publier enfin une fiction qui ne navre pas ses proches (à commencer par Silvina Ocampo et Borges), et qui échafaude pendant des mois cette aventure et cette machine, qui vont faire basculer à la fois sa production et, si je puis dire, une bonne partie de la littérature. Quant au rapport entre Morel et Ménard, Bioy et Borges écrivaient ces textes exactement à la même époque, se les racontaient, etc. Autrement dit, ils y ont peut-être pensé — et le choix de deux patronymes français pourrait être un bon indice ! Cela dit, la façon que choisit Morel pour entrer dans l’éternité est toute de violence, tandis que celle de Ménard est d’une subtilité et d’une discrétion absolues. Mais rien n’empêche de les lire toutes deux comme deux réinventions majeures et simultanées de la littérature — et c’est pour tout vous dire cette magnifique simultanéité qui a fait que je suis devenu argentiniste et que j’ai consacré une bonne partie de ma vie à leur œuvre (individuelle et croisée, donc).   

Le téléfilm tiré de Morel est-il selon vous réussi ? Est-ce vraiment une adaptation ? L’emploi permanent de la voixoff n’est-il pas la marque d’une trop grande fidélité au texte original… ou la preuve que celui-ci est inadaptable ?  

Michel Lafon - Je trouve beaucoup de finesse et d’intelligence dans cette adaptation que l’on pouvait juger a priori impossible. Cela passe par des simplifications, par une sélection des données romanesques, mais sans que jamais le roman soit appauvri, du moins pour moi. Le journal, il fallait bien le montrer en train de s’écrire, sinon une dimension clé du récit (la course du narrateur contre la montre, contre la mort) disparaissait. Des effets maléfiques ou en tout cas inattendus de la machine, seuls quelques-uns sont retenus et exposés, mais je trouve qu’ils suffisent à frapper l’esprit et à faire sens. Les adaptateurs consacrent presque la moitié du film à l’étape pendant laquelle le narrateur s’enregistre parmi les invités de Morel, alors que le roman, si j’ai bonne mémoire, passe assez rapidement sur ce point : je trouve ce choix judicieux, car c’est au fond le moment le plus fort du drame. La découverte préalable de la « répétitivité » des personnages, en revanche, est un peu expédiée, en tout cas peu exploitée, alors qu’elle est l’autre moment majeur du drame. Dans cette bibliothèque figée en 1925, on distingue un essai de Borges, Histoire de l’éternité, en édition argentine. L’ouvrage est paru en 1936 et cette édition dans les années cinquante, mais l’anachronisme ne m’a pas choqué : il est beau d’avoir pensé à placer un tel titre dans la bibliothèque de Morel, je trouve !   

Le film ressemble furieusement à certains moments à 
India Song de Duras. Se serait-elle inspirée de la littérature sud-américaine ?   

Michel Lafon - Certainement pas : je n’ai pas souvenir d’avoir jamais trouvé chez elle la moindre référence de ce type, je crois que rien ne la poussait, notamment, vers un Borges ou un Bioy Casares, à l’instar de tant d’autres écrivains français de sa génération, à vrai dire. Si l’on suppose que l’Année dernière à Marienbad n’est pas sans rapports avec l’Invention de Morel, on peut en revanche imaginer un rapport indirect, via Resnais et surtout Robbe-Grillet (qui au demeurant a toujours nié cette influence, que lui avait signalée Claude Ollier). Pour ma part, j’ai vu India Song et les autres films de Duras qui en découlent avec une fascination absolue, et tout ce que je peux dire est que mes sensations de lecteur du roman de Bioy (et pas seulement de celui-ci, à vrai dire — il faudrait ajouter au moins les deux romans suivants, Plan d’évasion et le Songe des héros) et de spectateur des films de Duras sont extraordinairement proches.   

Quelle importance Borges et Bioy Casares accordaient-ils au cinéma ?
   

Michel Lafon - Une importance immense : ils allaient au cinéma (quitte, pour Borges aveugle, à se faire décrire ce qui défilait sur l’écran), en parlaient, en rêvaient, etc. Borges a laissé des critiques mémorables. Ils ont écrit à quatre mains plusieurs scénarios de films, ont travaillé avec Hugo Santiago à l’invention de deux films, Invasion et les Autres. Sans parler des nombreuses adaptations cinématographiques suscitées par les nouvelles de l’un, les nouvelles et les romans de l’autre. Ni de ce que le cinéma a pu leur inspirer (je renvoie au bel essai d’Edgardo Cozarinsky sur Borges et le cinéma, publié dans une collection dirigée par Marguerite Duras : voilà au moins un lien entre elle et eux que j’ai failli oublier !). Leur âge d’or est sans doute (comme pour beaucoup d’entre nous !) le cinéma anglo-américain d’aventures et d’enquêtes des années ‘30-‘40, si proche de leur esthétique littéraire. Je ne peux pas revoir Espions sur la Tamise, de Fritz Lang (1944), adapté du Ministère de la peur, de Graham Greene (1943 — le roman a moins bien vieilli que le film, à mon avis), sans penser aussitôt à des fictions que Borges a écrites juste avant, comme « le Jardin aux sentiers qui bifurquent ». La trame et l’atmosphère de ces films les ravissaient, comme les ravissaient à la même époque les romans de l’admirable John Dickson Carr, par exemple.   

Est-ce votre amour du piano à quatre mains littéraire qui vous a amené à rédiger une postface personnelle ?
   

Michel Lafon - Le livre est d’abord paru chez un éditeur argentin, La Compañía, en 2010 : l’usage de cette collection est qu’un écrivain, qui est souvent aussi le traducteur du texte publié, rédige une assez longue postface pour éclairer le lecteur, comme il se doit, sur l’auteur et l’œuvre concernés. S’agissant de Bioy, il aurait été absurde de prétendre éclairer le lecteur argentin cultivé sur la personne ou la production d’une des plus grandes figures de sa littérature. Du coup, il nous a semblé évident, à Eduardo Berti (qui est cofondateur et codirecteur de cette maison d’édition, et qui est aussi, comme vous le savez sans doute, un jeune écrivain argentin passionnant) et à moi-même, qu’il fallait que je consacre cette postface à quelque chose de plus personnel, à savoir l’amitié qui nous a unis, Bioy et moi, à partir de 1991, et la passion que j’ai éprouvée indissociablement pour son œuvre et pour lui, bien avant de le connaître, dès que j’ai commencé à explorer ses îles, si je puis dire, au début des années soixante-dix. J’ajoute qu’au moment de traduire ma postface d’espagnol en français, je l’ai allégrement réécrite, en bon disciple de mes maîtres en réécriture : chaque fois que l’on reprend possession d’un texte de soi, j’aime l’idée de le modifier, de l’enrichir, en attente du lecteur idéal qui s’amusera un jour à repérer et à commenter les différences entre la version d’origine et la version seconde. Que la seconde soit écrite dans ma langue première est évidemment pour moi un motif supplémentaire de jubilation.   

Bioy Casares est bien peu enthousiaste vis-à-vis de Bassani, qui est pourtant — avec ses 
Finzi-Contini — l’un des plus grands écrivains italiens du XXe siècle. A certains égards, le narrateur desFinzi peut apparaître comme un frère de Morel : il rejoint par la littérature une femme qu’il n’a jamais eue et qu’il n’aura jamais, puisqu’elle est morte en camp de concentration. Peut-on voir dansMorel, écrit en 1940, une métaphore de la Seconde guerre ?   

Michel Lafon - Bioy et Borges lisaient peu leurs contemporains ; il n’est que de lire le Borges de Bioy, où sont consignées notamment leurs conversations littéraires : ils s’affrontent à coup de citations ou de jugements lapidaires sur un poète baroque espagnol du XVIIe siècle, un diariste anglais du XVIIIe, un romancier français du XIXe, etc. Relativement à ce commerce quotidien avec les classiques, la part laissée à leurs contemporains est réduite : ils lisent les étrangers pour rédiger des critiques (Borges) ou les éditer (Bioy et Borges, notamment pour l’extraordinaire collection policière « le Septième Cercle », qu’ils créent chez Emecé dans les années quarante) ; les Argentins, par obligation amicale le plus souvent, quitte à en dire le plus grand mal ! Je me souviens que Bioy m’avait raconté qu’il s’était mis à lire Buzzati parce qu’ils avaient le même éditeur français, Robert Laffont : il lui fallait ce genre de motivation très personnelle pour considérer qu’un contemporain méritait d’être lu. Bassani, manifestement, ce n’est pour lui qu’un nom dans le groupe un peu indifférencié de ces Italiens croisés à Rio en juillet 1960. Son intérêt n’ira pas plus loin, pour autant que je sache. Il commence à réfléchir à son « premier bon roman » » — à l’Invention de Morel — dès 1938, je crois, du coup il ne me semble guère probable qu’il y propose une métaphore de la Seconde Guerre mondiale. L’Argentine se déchirera entre partisans des Alliés et « Germanophiles » (Bioy et Borges étant avec la plupart de leurs amis, Victoria Ocampo en tête, dans le premier camp), mais le vacarme de la guerre est tout de même bien étouffé quand il atteint ce pays lointain et préservé. C’est plutôt dans le roman suivant, Plan d’évasion, qui paraît en 1945 et qui présente tant d’affinités avec l’Invention de Morel mais sur un mode encore plus noir, morbide, concentrationnaire, que l’on peut discerner des échos des drames de l’époque.   

Propos recueillis par FAL  

 La traduction française de l’Invention de Morel est publiée en 10/18, ainsi que dans le volume Romans de Bioy Casares en « Bouquins », également édité par Michel Lafon (Robert Laffont, 2001) ; on trouvera en outre une édition bilingue de ce roman dans la collection « les Langues modernes/Bilingue » du Livre de Poche (n° 8710). Traduction d’Armand Pieral ; introduction et notes de Eduardo Jimenez.  Adolfo Bioy Casares 

Quelques jours au Brésil (Journal de voyage). Édition, postface et traduction de l’espagnol (Argentine) de Michel Lafon.   

L’Invention de Morel. Un (télé-)film de Claude-Jean Bonnardot (1967) d’après Adolfo Bioy Casares avec Alain Saury, Didier Conti, Juliette Mills. INA Éditions, les Inédits fantastiques. 

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