Pour en finir avec la question juive ? Pas cette fois !

Et certainement pas de cette manière-là. Voilà un petit livre inutile qui rend nerveux plus qu’il ne répond aux questions qu’il soulève. Un petit livre inutile qui fait se demander à quoi joue l’éditeur. Un acte raté qui souligne la perte de sens et rappelle que de son vivant Hubert Nyssen ne l’aurait pas laissé passer…
D’ailleurs, tant l’œuvre que le talent de Jean-Claude Grumberg soulèvent aussi la question phare, en guise de clin d’œil : mais qu’est-il allé faire dans cette galère ?

Il faudrait aussi se poser la question du pourquoi ? Pourquoi sans cesse, tous les ans, tous les mois presque, un Juif trouve-t-il le besoin de publier un livre sur le sujet. Par exemple, ce navet de papier est accompagné de deux autres ouvrages : Une étoile mystérieuse, de Frank Eskenazi (Seuil, octobre 2013) et Israël. Amour et désamour, de David André Belhassen (La Différence, septembre 2013). Cela commence à lasser, voire irriter, ce sempiternel discours monotone et réfracté. Ras-le-bol des états d’âme des Juifs qui ne regardent que leur nombril… Car le monde ne tourne pas autour de la question juive, loin s’en faut !
D’ailleurs, si vous avez remarqué, on parla à peine du génocide rwandais (avec la « polémique Elie Wiesel » qui s’indigne chaque fois que le mot génocide est employé pour autre chose que la Shoah), et on ne parla (presque) pas de l’extermination des Tamouls du Sri Lanka (janvier-avril 2009), massacrés, femmes et enfants compris, sur les plages de l’ex-Ceylan avec l’aval de la communauté internationale.

Car soyons pragmatiques deux minutes : quelle est la raison de ce texte ?
Chasser l’antisémitisme qui règne en France ?
Encore faudrait-il qu’il soit conséquent et que les arguments avancés soient exacts et totalement justes, ce qui n’est pas le cas. L’auteur adopte plutôt les quelques poncifs trop souvent éculés et s’adjoint la terrible phrase de Golda Meir qui peut se résumer ainsi : trop d’antisémitisme nuit, mais plus d’antisémitisme aussi ; il faut un antisémitisme latent, sinon comment justifier Israël ? Donc continuons à pleurer sur notre sort et à mettre un peu d’huile sur le feu, on ne sait jamais…

Sous couvert d’un dialogue avec son voisin qui le questionne sur la question juive, le narrateur tente des réponses mais surtout avance trois informations fausses qui réduisent ces quelques pages à... jeter tout ça aux oubliettes ! Sans parler du récit qui voit un Français se convertir à l’extrémisme juif quand le Juif joue le laïc.
Pathétique !

Petit rappel en guise d’inventaire.
Un : les Juifs ne sont pas les dignes héritiers de la terre de Palestine, avant les Hébreux il y avait les… Cananéens, dont la culture n’était qu’oralité donc toujours les oubliés de l’Histoire. On ne peut donc pas revendiquer un « droit » sur « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ».
Deux : Jésus n’est jamais né un 25 décembre, mais en mars, tous les historiens le confirment (et tout le monde le sait désormais à moins de vivre dans une grotte), Noël a été « remonté » pour répondre à des impératifs de calendrier et se caler sur une fête païenne.
Trois : quand le narrateur qui se dit athée répond qu’il choisirait la religion juive si on lui imposait un choix, il nous prend donc pour des cruches car il avoue ainsi implicitement son… agnosticisme ! Un athée – votre serviteur – ne choisit aucune religion si on lui impose un choix, il choisit rien, toujours rien et encore rien puisqu’il ne croit en aucune religion…

Enfin, pour ceux qui cela intéresse, il convient, pour être complet, de renvoyer plutôt à la lecture des œuvres de George Steiner en rapport avec la culture juive et la notion d’errance et de « terre promise » ; sans parler des travaux des ethnologues israéliens qui avancent l’idée que l’hébreu découle des hiéroglyphes et donc que la « race » juive n’existe pas puisque Moïse descend de Pharaon, les Juifs seraient donc des frères/cousins des coptes…
Sans parler des travaux de Shlomo Sand.

Bref, la question juive n’existe que par elle-même, et ceux qui se posent encore la question de savoir s’il y a – ou non – une différence entre un Juif et un goy doivent impérativement éviter de chercher une réponse dans ce livre-ci. Car il n’y en a pas, n’en déplaise aux défenseurs des races et autres ADN spécifiques aux fils d’Abraham ; lesquels peuvent puiser dans le Talmud la seule phrase qui résume tout : Ip’ha mistraba ! « Il faut tout reprendre dans l’autre sens. »

François Xavier

Jean-Claude Grumberg, Pour en finir avec la question juive, Actes Sud, coll. « Un endroit où aller », septembre 2013, 98 p. – 10,00 €

25 commentaires

anonymous

Avez-vous lu mon livre "Israël, amour et désamour" , Mr François Xavier, avant d'en parler et de le mettre dans le même panier avec celui de Jean Claude Grumberg ? Non, évidemment ! Vous n'en avez pas lu un traitre mot et vous seriez d'ailleurs incapable de dire de quoi il parle et qu'elles sont mes opinions. Mais le fait même de sa parution à une date proche du livre de Jean Claude Grumberg, vous suffit n'est-ce -pas, pour déblatérer sur mon ouvrage vos insanités et y dégurgiter votre fiel haineux ?! 

Bonsoir

merci de bien vouloir confirmer que vous êtes David André Belhassen. Ce site vous donne la possibilité de vous exprimer, merci de ne pas vous cacher derrière l'anonymat pour une mise en cause directe. Cordialement

anonymous

Bonjour Mr Loïc Di Stefano,

Je confirme que je suis bien David André Belhassen, l'auteur du livre "Israël, amour et désamour" que Mr Xavier François a mis en cause dans son torchon en guise de critique, et ce sans même l'avoir lu ! Non seulement, je ne me suis pas caché derrière l'anonymat, mais j'ai fourni mon nom complet et mon adresse courriel dans mon commentaire précédent.

Quant à l'icone "anonymous" au dessus de mon commentaire, je ne suis pas suffisamment expert dans le "surf" d'internet pour savoir comment l'effacer. Si vous voulez bien le faire à ma place, je vous en serai gré.

Je signe à nouveau mon 'commentaire' par mon nom complet : David André Belhassen, avec le souhait d'en découdre (intellectuellement parlant, à défaut de joute juridique) avec Mr Xavier François, après que ce triste sieur ait pris la peine de lire mon ouvrage, avant de déverser son fiel que d'autres que moi aurait taxé "d'antisémite". 

Cher Monsieur Belhassen

vous avez tout moyen de vous identifier dans le Salon en vous inscrivant (en haut à droite de la page d'accueil) ou en remplissant le formulaire ad hoc (mail + nom) qui apparaît au moment de laisser un commentaire. Cela sera plus pratique et cordial pour échanger avec nous et avec François Xavier sur sa lecture.
Cordialement

anonymous

A l'intention de Loïc Di Stefano,

Je suis bien David André Belhassen et vous vous êtes empressé de censurer et retirer ma réaction. Êst-ce votre interprétation de la "libre expression" ou celle-ci n'appartient qu'à triste sieur Xavier François et ses torchons ignobles ?

bonjour

NON, je n'ai rien supprimé ni censuré, ce n'est pas ma pratique

qui plus est je ne vois rien de manquant dans vos commentaires

Il n'y a eu aucun retrait d'aucun de vos commentaires, cher Monsieur.

Joseph Vebret
Directeur éditorial

Bonjour,

Comme par enchantement mes commentaires ont réapparus depuis mon inscription à votre site. J'espère donc qu'un jour Mr François Xavier daigne lire mon ouvrage avant de geigner et d'en avoir "ras-le-bol des Juifs qui se regardent le nombril". Ce n'est qu'après la lecture de mon ouvrage et la parution de son éventuelle critique (ce qui m'étonnerait fort qu'elle se fasse), qu'à mon tour je daignerais répondre aux graves et successives erreurs de Mr François Xavier dans son analyse burlesque et ignare du conflit israélo-palestinien.  

anonymous

Mais qui donc oblige Mr François Xavier de lire les ouvrages sur " les juifs nombrilistes" 

A-t-il eu un aïeul déporté? Exécuté arbitrairement?

Sûrement pas!!! Car on souffre éternellement de la Shoah !!! C est comme cela!!

Ne faudrait-il pas apprendre à lire littéralement au lieu de se perdre dans la névrose de l'interprétation ou de la susceptibilité mal placée ?! M. François Xavier ne fait que CITER ledit ouvrage en question. Quant à ses lectures diverses et variées, il est de son travail de chroniqueur de faire une lecture critique (et sans ambages : en option chez les plus intègres) des ouvrages de l'actualité. 

Donc si on en revient au point de départ, il faut tenter – aussi dur que cela puisse paraître – de lire ce qu'écrit le fielleux auteur, bouh le vilain, comprendre son approche au lieu d'isoler des mots avec la ferme intention d'y voir la frappe du coup de boutoir ! Même si j'avoue que parfois le sentimentalisme n'est pas du ressort d'FX tant l’hypocrisie doit le lasser... comme le disait ce cher Pascal : "trop de bruit nous assourdit [... et] trop de vérité nous étonne" !
Et en rien et aucunement, il ne prétend qu'on ne souffre pas de la Shoah, etc... mais faut croire que les gens aiment se perdre dans le lacis d'une exégèse sans fin... et blablablablbalabalbalbalbalbla... tout cela pour avoir CITÉ  un ouvrage ! De quoi provoquer le buzz, non ? 

A l'intention de Virginie Trézières,


Ce que j'ai reproché à M. François Xavier n'est ni d'avoir cité l'ouvrage de Jean-Claude Grumberg, ni son boulot de chroniqueur, ni son opinion sur quoi que ce soit, et ni sa stupide et ignare position (dont je me fiche éperdument) sur la Shoah ou sur le conflit israélo-palestinien. Je m'insurge uniquement sur le fait qu'il ait évoqué mon livre "Israël, amour et désamour" - sans en avoir lu un mot - tout en se plaignant qu'il y a 'trop de Juifs qui écrivent des livres' ! Et ça madame, de la part de tout quidam et encore plus venant d'un chroniqueur littéraire, c'est impardonnable ! Cela dénote de préjugés d'un réac de la pire espèce. Et  c'est sans doute ce qu'est Mr Xavier François sous ses dehors de bien pensant palestinophile. 

oui, je parlais bien de votre livre qui a été évoqué subrepticement dans la chronique de François Xavier sur l'ouvrage de Jean-Claude Grumberg... et je ne comprends pas ce qui justifie cette tempête dans un verre d'eau alors qu'il ne fait que le citer parmi les autres ouvrages de la rentrée 2013 sur le même sujet, à savoir la question juive. Il dit (si j'ose parler en son nom) explicitement qu'il y a une forme de lassitude face à l'inflation du discours des juifs sur les juifs (pléthore de publications chaque année selon le chroniqueur) alors que dans une autre logosphère l'omerta éditorial et/ou médiatique règne concernant le génocide rwandais ou l'extermination des Tamouls : "Car le monde ne tourne pas autour de la question juive, loin s’en faut ! D’ailleurs, si vous avez remarqué, on parla à peine du génocide rwandais (avec la « polémique Elie Wiesel » qui s’indigne chaque fois que le mot génocide est employé pour autre chose que la Shoah), et on ne parla (presque) pas de l’extermination des Tamouls du Sri Lanka (janvier-avril 2009), massacrés, femmes et enfants compris, sur les plages de l’ex-Ceylan avec l’aval de la communauté internationale." (dixit FX)

Ensuite, savoir si le chroniqueur a lu ou pas votre livre, telle est la question... il sera à même de répondre par lui-même et de converser avec vous sur le pourquoi du comment ! 

Mais justement mon livre tourne autour des génocides perpétrés contre tous les petits peuples, Rwandais, Berbères, Coptes etc..., et s'insurge de la centralité accordée à la Shoah en Israël tout comme de certaines manipulations faites autour de ce terme dont l'emploi est devenu une sorte d'icone. Et pour finir, mon livre dénonce, au nom de mon athéisme, le judaïsme et tout monothéisme comme étant le malheur de l'humanité. A cause de mes positions, j'ai été boycotté par la communauté judaïque en France ! 

Ne trouvez-vous pas que c'est déplorable et injuste que Mr Xavier François, rien que sur la base de mon patronyme et sans lire mon livre, m'accuse de maux que je dénonce, ou bien d'être "trop juif", alors que les Juifs m'accusent de ne l'être pas !!! Voilà où mènent les préjugés ! J'ai été interviewé à France 24 et mes positions ont fait scandale justement parce qu'elles étaient iconoclastes pour le judaïsme. Et que Mr Xavier François ne dise pas qu'il ne le savait pas ! Ou alors il aurait du fermer sa grande gueule à l'encontre de mon livre et ne pas faire d'amalgame avec d'autres.

J'en fait une question de principe car comment auriez-vous réagi vous-même si par exemple on vous avait accusé d'homophobie alors que vous êtes lesbienne ou vis-versa !

anonymous

Sur chacun des postes de François Xavier, Virginie, vous intervenez pour le défendre, comme s'il ne pouvait pas prendre la parole lui-même quand il est aux limites de sa capacité de communication. Ah il ne peut pas insulter, il est pris la main dans le sac d'un amalgame qu'il serait plus simple de reconnaître comme tel et on n'en parlerait plus, et vous voilà toujours au premier rang pour défendre votre héros. Virginie, vous perdez tout sens commun, toute lucidité, toute forme d'intelligence et de courtoisie, à votre tour, comme une contagion... ah, quand les hormones montent à la tête ! 

oui, en effet, je comprends beaucoup mieux... il y avait un malentendu ! Comme le préconisait le philosophe Alain et vous-même, il faut tenter d'échapper aux préjugés avant qu'on ne se soit instruit... Quant à mon/mes intervention(s) numériquement assez faible(s), cher anonymous, je suis aussi fidèle que Lucrèce l'était envers son maître Epicure ! "On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître" (Baudelaire) ! Ahahaha, cela m'amuse grandement d'être mêlée aux débats passionnés de mon siècle où chacun s'éprend d'un problème ontologique et stérile car discussion close il n'y a pas... commenter les articles de M. François Xavier si le fer est chaud, échanger, s'enfiévrer, n'est-ce pas le remède contre la perdition ? Se sentir vivant avant de mettre le second pied dans la tombe ! Donc oui, les hormones me montent à la tête, "enivrez-vous" ha ha ha ! (rire sardonique) Dois-je aussi rédiger mon Mea Culpa dans Elle pour avoir eu l'indigence d'esprit de demander à l'auteur pourquoi tel emportement ? Je suis un peu bête, je comprends vite mais il faut m'expliquer longtemps ! ha ha... alors je remercie l'auteur de ses éclaircisssements. Quant à FX, peu s'en chaut... il intervient quand bon lui semble... 

Pour aller dans le sens de virginie, je tiens à dire deux choses :

1 - Le Salon littéraire est animé par une équipe de chroniqueurs à laquelle appartient Virginie. Elle est donc légitime pour répondre, commenter, intervenir comme bon lui semble et où il lui semble.
2 - Le Salon est un espace ouvert permettant à tout un chacun de s'exprimer comme il lui chante, dès lors qu'il respecte les règles élémentaires de courtoisie et de savoir-vivre.
Ce qui n'interdit pas les débats passionnés, bien au contraire !

Bonsoir Virginie,

Votre intervention est tout à votre honneur. Et le fait d'avoir reconnu que mes éclaircissements vous ont été utiles pour rectifier le tir, l'est encore plus. Reste que j'attends de Mr Xavier François de rectifier également son tir et à tout le moins, entreprendre la lecture de mon livre; ne serait-ce qu'afin de ne plus recommencer à juger un ouvrage au vu du patronyme de son auteur, d'un préjugé tenace, ou de ce qu'il croit être du "nombrilisme juif". Cordialement. David André Belhassen.

Je suis très choquée, en temps que femme, en tant que juive (par mon père, mais est-ce "légal" pour ceux qui doit encore croire que l’on n’est juif qu’exclusivement par sa mère ?), et en tant qu’être humain, tout simplement. Car je ne parviens pas à prendre au sérieux un monsieur qui écrit de telles insanités, en prise à une crise d’hystérie (qui démontre bien combien Freud s’est trompé en ne l’associant qu’à la gente féminine) : déblatérer, insanités, dégurgiter, fiel haineux, torchon en guise de critique, fermer sa grande gueule


Car en tant que juive, justement, la première chose que l’on apprend dans cette culture c’est le respect de l’autre et la courtoisie, quand ici je ne vois que hargne, mépris, cynisme, etc. M. David André Belhassen serait-t-il tout bonnement sioniste ? Car traiter notre confrère de palestinophile en dit long sur l’estime qu’il porte aux Palestiniens. 

Et pour répondre aussi à Anonymous, oui, j’ai des aïeux déportés mais tous les matins je ne pense pas qu’à la Shoah, je pense aussi à Israël et toute la honte que cela m’inspire. Enfin, quand vous osez parler à Virginie de ses hormones, vous vous comportez comme un véritable goujat, c’est au-delà de l’insulte, c’est typique d’une misogynie primaire qui résulte bien d’un mépris absolue pour être l’humain qui ne pense pas comme vous, vous êtes littéralement ignoble !


Je ne comprends pas pourquoi nous ne pouvons pas vivre tous ensemble dans l’amour alors que nous sommes tous sémites, et qu’être juif, musulman ou chrétien ne différencie en rien notre humanisme. Israël en sa forme actuelle est une honte, et je ne vois pas pourquoi les idées progressistes défendues par Eyal Sivan ne seraient pas LA solution au problème.

Etre "tout bonnement sioniste", semble être dans votre bouche la pire des déchéances. Bien plus qu'être fasciste, jihadiste, nazi ! Bizarre...

Alors oui, madame Annabelle Hautecontre, je n'ai aucune estime pour le palestinisme comme je n'en ai guère pour le sionisme, puisqu'il est question de deux idéologies sectaires qui ont provoqué le malheur du peuple hébreu-cananéen. Quant au terme "sémite", c'est un néologisme créé arbitrairement et fallacieusement au XIX siècle pour désigner une famille de langues. Cette classification, appartenant donc à la sphère linguistique, est aujourd'hui caduque et dépassée. Elle n'a également aucun rapport avec celui de peuple. Nous ne sommes donc pas "tous des sémites" car cela n'existe pas, ou plutôt "sémite" = c'est mythe.

Entre parenthèses, j'accuse dans mon livre le judaïsme rabbinique d'avoir provoqué une sorte d'auto-ethnicide, en excluant du  peuple ceux qui sont "juifs" par le père.  Vous voyez, vous enfoncez des portes ouvertes !      

A présent parlons du respect de l'autre et de courtoisie : c'est vraiment faire preuve d'un grand respect de l'autre et d'une grande courtoisie que de juger d'un livre sans l'avoir lu. C'est vraiment très délicat et humaniste d'accuser  tous les Juifs (dans leur ensemble !) de "nombrilisme".  

Allez Madame Hautecontre, cessez de jouer la sainte-nitouche avec vos haut-le-coeur surfaits et vos souhaits surgelés ("vivre dans l'amour") ! Et avouez plutôt que ce qui vous chagrine le plus (ainsi qu'à Mr Xavier François) - en tant qu'activiste pro-palestiniste -, c'est que la lecture de mon livre risque de déranger vos idées toutes faites de pseudo-bien-pensante.