Les mystères de Julie Salin


Les quelques dessous ne diluent pas le rose, l’axe des pensées invite à un dérèglement implicite et contrôlé dans la viande d’amour qui renverse la nuit en plein jour. L’écriture se fait poreuse, éprise, traversée peau à peau donc déshabillée loin des parures même si demeure les quelques étoffes du silence. Reste la sensation en caresses et une suavité déliée de la tête. La poésie redécouvre la chaleur du passé. Il remonte à portée du geste pour faire l’épreuve d’une réalité enfouie par la relève du corps d’une Ophélie qui revient à elle. Plus vivante aujourd’hui qu’hier et bien moins que demain.
Jean-Paul Gavard-Perret
Julie Salin « L’étrange sentiment qu’elle était aimée », Editions Derrière la Salle de Bains, Rouen, 10 Euros.
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Merci. Memento Alive.