Katherine Webb, La vérité à propos d’Alice : Un polar made in Bath

Nous sommes à la fin du XIXe siècle et Rachel l’orpheline se marie avec le bel Richard Weeks pour ne plus être gouvernante. Mais cette union va se révéler très décevante : Richard boit, frappe et accumule les aventures faciles. Et progressivement, Rachel comprend que son mari l’a épousée surtout par ce qu’elle ressemble à une certaine Alice.

 

Qui est donc cette jeune femme, fiancée à Jonathan Alleyn, rendu fou de douleur par son départ ? Poussée par une curiosité insatiable, Rachel va chercher à faire parler Starling, l’amie d’Alice, devenue domestique et Jonathan qui ne quitte plus sa chambre. Et si Alice avait été tuée ? Le coupable se cache alors forcément dans la bonne société de l’île de Bath.


Katherine Webb, dont on avait apprécié L’Héritage traduit en vingt langues et À la claire rivière n’a pas son pareil pour tisser plusieurs liens narratifs et nous raconter une histoire complexe, appuyée sur une documentation satisfaisante.

 

Inceste, assassinat, machination, tromperie, il s’en passe de belles sur cette île so british ! On ne boude pas son plaisir malgré les quelque cinq cents pages.

 

Ariane Bois

 

Katherine Webb, La vérité à propos d’Alice, traduit de l’anglais par Florence Bertrand, Belfond, avril 2015, 510 pages, 22,50 €
Aucun commentaire pour ce contenu.