Soul Eater NOT! , l'envers du décor

Tsugumi, 14 ans, arme démoniaque, vient d'entrer à Shibusen, l'institut de formation spécialisée en fauchage d'âmes de Deathcity. Malgré son nom quelque peu terrifiant, cette école ne forme pas des supers vilains mais des meisters, les combattants capables de manier les armes comme Tsugumi. Celle-ci ne sait d'ailleurs pas encore se transformer et espère trouver un gentil (et beau) jeune homme meister pour s'occuper d'elle.
Sauf que ce sont deux filles qui veulent devenir sa partenaire. En effet, Tsugumi s'est pour la première fois transformée en hallebarde pour défendre Mémé, une meister à forte poitrine qui avait attiré une arme peu scrupuleuse. Maniée par la délicate Anya, elles gagnent et commencent à devenir amies. Mais Mémé et Anya, qui n'ont pas de partenaire, demande à être la meister de Tsugumi. La pauvre comprend alors que non seulement elle ne sera pas avec un beau garçon mais qu'en plus, elle devra choisir entre ses deux nouvelles amies !

Découvrez le lieu où tout à commencer pour les héros de Soul Eater. Shibusen vous ouvre ses portes et ça va faire du bruit. Si vous ne connaissez pas cet univers, vous pourrez quand même rire avec Tsugumi, Mémé et Anya car l'auteur a fait en sorte que l'histoire soit lisible par tous.
Contrairement à ce que laisse penser la couverture "girly", ce manga est mixte et très axé sur l'humour. Personnages décalés, situations improbables ... C'est la même recette que pour Soul Eater sauf pour les combats qui sont moins présents, pour laisser de la place au scène à l'intérieur de l'institut.

Seul hic, il vous faudra attendre un peu pour les volumes suivants car les deux séries sont scénarisées et dessinées en parallèle par Atsushi Ohkubo. Mais vu la qualité des dessins, ça vaut le coup d'être patient !

Pour les fans de Soul Eater comme pour les curieux, Soul Eater NOT! vous fera découvrir les coulisses de Shibusen et pour certain, l'univers de Deathcity.

Agathe Di Stefano

Soul Eater NOT! t1, Atsushi Ohkubo, kurokawa, octobre 2012, 208 pages, 6,80 euros
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