Les vociférations de Véronique Daine

En 49 textes la voix humaine se transforme (presque) en vocifération bestiale. Le sacre de l'humaine condition passe par elle loin de la tradition poétique où parler c'est bien dire.
Tout ici est sauvage et ce chaque matin. Car il s'agit, jour après jour,  de se reposséder, de se reprendre en mains et expulser  le féroce, le sauvage.
Diverses formes de pulsations syntaxiques font jaillir le souffle du ventre et se reconquérir en quittant l'autre en soi pour s'enfoncer par expulsion dans qui nous sommes.

Jean-Paul Gavard-Perret

Véronique Daine, Amoureusement la gueule, dessins d’Anne Marie Finné, L’herbe qui tremble, 2019, 70 p.-, 13€

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