Troisième édition des prix littéraires du Sofitel Tour Blanche
Sept ouvrages ont été sélectionnés par le jury du Prix Littéraire du Sofitel Tour Blanche composé de Tahar Benjelloun, président d’honneur, Mazarine Pingeot (écrivain et chroniqueuse), Driss Jaydane (écrivain), Betty Mialet, (directrice des éditions Julliard), Olivier Weber, (reporter et écrivain), Catherine Enjolet (romancière) et d’Emmanuelle de Boysson (romancière, journaliste et présidente du Prix de La Closerie des Lilas). Ce prix a pour objectif de promouvoir la littérature marocaine francophone et l’écriture au féminin.
Lors de la remise des prix, le jury a présenté les romans en lice avant de dévoiler les noms des lauréates.
Prix Littérature : Maria Guessous pour son roman : Nous n’irons pas tous au Paradis publié aux éditions Afrique Orient, l’histoire des trajectoires croisées de deux couples. Une jeune femme épouse un marocain, tendance intégriste, et part en France où elle déchante. Après sa rencontre avec un homme dont elle tombe amoureuse, obligée de se soumettre à son mari et menacée, elle décide de rentrer au Maroc. Une française va vivre avec un marocain et se convertir à l’islam. Une réflexion sur la religion émaillée de citations. Un roman qui interroge, dérange, mais qui se lit d’une traite.
Le Prix Coup de Cœur a été attribué à Touria Tazi pour son récit autobiographique : Une femme audacieuse aux Editions Le Fennec. Le parcours d’une militante engagée dans le mouvement de résistance nationale pendant le protectorat français. Née dans la médina de Fès, Touria Tazi a participé à la résistance nationale et se trouvait en tête du défilé le jour de l’Indépendance à Meknès. Assistante sociale, elle va diriger le premier dispensaire ouvert au quartier El Fida. Son livre retrace son parcours, ses engagements auprès des mères célibataires, des enfants abandonnés. Une femme remarquable.
Le Prix Découverte du Sofitel Tour Blanche a été décerné à Salwa Tazi pour son récit autobiographique poignant : Journal d’une mère en deuil publié aux éditions Le Fennec. Face au drame de la perte d’un enfant, l’auteur relate son chemin porté par la confiance et la foi. Un texte plein de sagesse, de références à des paroles réconfortantes issues de textes de plusieurs livres religieux.
Le Prix Littéraire du Sofitel Tour Blanche fera découvrir les œuvres primées au public parisien dans le cadre d’un café littéraire qui se tiendra dans l’un des établissements de l’enseigne Sofitel du groupe Accor à Paris.
A la librairie de Casa, Le Carrefour des livres dirigée par Yacine Retnani, nous nous sommes retrouvées autour de l'auteur de Journal d'une mère en deuil (Le Fennec) de Salwa Tazi (coup de coeur du prix Sofitel Casablanca dirigé par Thomas Greggory,) avec Betty Mialet, Catherine Enjolet , Emmanuelle De Boysson et Abdelkader Retnani, éditeur.
Merci à Regine Le Brun
Merci à Thomas Greggory
Merci à Catherine Enjolet.
Emmanuelle de Boysson
0 commentaire