Albert Vidalie, l’enchanteur de banlieue
Le Dilettante continue d’épousseter les meilleurs livres du second rayon, en remettant sur le marché un roman, Chandeleur l’artiste , paru chez Julliard en 1958. Dédié à mon ami Antoine Blondin , ce récit parcourt une banlieue Sud qui ressemble au... Lire la suite
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, de Romain Puértolas : Entre la chèvre et le chou
La seule lecture du titre laisse présager la nature de ce roman que l'on devine d'emblée loufoque à souhait. Le premier tiers répond à cette attente. On y suit les aventures d'un fakir hindou de second ordre, escroc assez minable mais portant beau, "... Lire la suite
André Blanchard, A la demande générale : Vertus et délices de la chronique
On ne dira jamais assez le mérite des diaristes. Des chroniqueurs. Des mémorialistes. De ceux qui prennent la peine de consigner, quasiment au jour le jour, les événements de leur vie. Leurs découvertes et leurs émois. Leurs sentiments sur le monde... Lire la suite
Les carnets d’André Blanchard : misanthrope rouspéteur
Je m’empiffre mon Blanchard tous les deux ans comme d’autres lisent leur journal chaque matin. Inutile de dire, alors, qu’on est là dans l’ordre du rituel, cette seule idée suffisant à déminer tout ce que peut avoir d’objectif la notion de critique.... Lire la suite
Ambrose Bierce, le fabuliste
Maître incontesté de l’humour noir (hélas omis par Breton dans l’anthologie que le surréaliste dressa du genre), auteur d’un Dictionnaire du Diable maintes fois réédité, Ambrose Bierce (1842-1914 ?) fut sans doute le plus british des... Lire la suite
Milan Dargent, Le tournant de la rigueur : Sex, Love and Rock 'n' Roll
Un échantillon : « Guillaume, résigné à la défaite, se mit en quête des toilettes, l’endroit où se mesure le succès d’une soirée. Après avoir ratissé tout le rez-de-chaussée sans rien trouver, il monta à l’étage. Pas de doute ; les toilettes étaient... Lire la suite
Soluto, Glaces sans tain :Miroir, mon beau miroir...
L'utilité des glaces sans tain n'est plus à démontrer. Elles permettent de voir sans être vu, de préférence des scènes interdites. Les bordels de jadis en faisaient grand usage. Elles ont un petit côté suranné, évoquent le vaudeville, les alcôves et... Lire la suite
René Laporte, Notre dernier bien : la solitude. Une oeuvre rare
Hôtel de la solitude fait partie de ces récits dans lesquels on se love en mettant, le temps d’une échappée, la vie entre parenthèses. En une centaine de pages, le « bavard et joueur, buveur et coureur » impénitent qu’est Jérôme Bourdaine va en... Lire la suite
Jean-Claude Lalumière, La Campagne de France : En avant, marche !
Jean-Claude Lalumière ne rechigne pas devant les métaphores guerrières. Son premier roman, publié par Le Dilettante en 2010, s'intitulait Le Front russe . Il n'avait rien à voir avec Stalingrad ou les combats de la Seconde guerre mondiale. C'était... Lire la suite
Les grosses marmites de Soluto
Tout est question d'optique. Vu de loin, le livre de Soluto, Glaces sans tain , a tout pour plaire. D'abord il ne se plie pas aux formats conventionnels : quatre récits le composent, qui, par leur longueur, évoquent la Novelle germanique plutôt que... Lire la suite