Nicolas Ungemuth, Le Roman du Rock : Culte !

Let’s rock Mr Ungemuth ! Car c’est d’abord une langue et peu importe ce que signifient les mots, un rythme, un son et des fous qui vont bouleverser la musique.

 

Elvis Presley, celui qu’on appelait The King possède le déhanchement qui tue, le regard de velours et la voix troublante, jamais la même. Jailhouse Rock ou Love me tender, dont be cruel et That’s all right Mama ! Le blues a raison de tout même du roi du monde. Calmants, beurre de cacahouète, obésité, la fin est triste, oublions.

 

Les Beatles, impossible de passer outre, ils ne sont pas tous sympas et leur musique a beau faire swinguer les midinettes, elle ne produira jamais l’émotion née de quelques accords des Rolling Stones. On ne devrait pas vieillir. La légende a mal et les héros sont fatigués. Qui se souvient du mythique Tommy ? The Who, yes ! Et Bowie, le caméléon a produit le son le plus pur, le plus incisif, il a sa place parmi les prophètes. Une très belle histoire des grands mythes du rock and roll et de ceux qui le firent, par un passionné de musique… et de littérature. Culte !

 

Stéphanie des Horts

 

Nicolas Ungemuth, Le Roman du Rock, Éditions du Rocher, septembre 2012, 256 pages, 20,20 € 

4 commentaires

Beau livre que je recommande. Pour les beatles, on ne peut pas aimer mais l'émotion n'est tout simplement la même entre jumpin' jack flash (ça s'adresse aux tripes) et strawberry fields forever (pour le cœur). Pour le reste, je souscris au talent d'Ungemuth et rock and roll will never die comme chantait Neil Young dans hey hey my my!

Si Ungemuth a du talent alors moi je suis le Pape et la terre est plate.

Vous l'avez VRAIMENT lu son torchon ? Jusqu'au bout ? Avez vous noté son style méprisant pour tous ceux qui ne pensent pas comme lui ????? Ses lignes de mots mis bout  à bout carrément insultantes pour certains?

Eh bien oui je l'ai lu. Je suis même sa rubrique rééditions dans Rock and Folk (la dernière chose que je lis de ce journal que je qualifie volontiers de torchon opportuniste: pour avoir vu Philippe Manoeuvre dans les années 90 pontifier sur la pureté rock, chier sur Michael Jackson et faire une une élogieuse le jour de sa mort, sans compter ses passages dans le jury de la nouvelle star en dit long sur la valeur intellectuelle du guide suprême. A côté, Nicolas Ungemuth est rafraîchissent, fin de la parenthèse) et ses critiques dans le figaro magasine. Il y a deux choses: un, Ungemuth a du style et une réelle passion du rock qu'il sait faire partager; deux, effectivement c'est un polémiste. Quand il n'aime pas, il sabre, saque, sort le M16 et attaque violemment. Il déteste les Doors par exemple (perso, j'adore), a parfois des fixettes sur des "artistes" qui ne me parlent pas (Paul Weller par exemple). Un journaliste a le droit d'être polémique et nous, lecteurs et amateurs de rock avons le droit de le lire ou pas.

ah! j'aime bien quand  ça se frite! allons-y pour mon grain de sel :
1/ Un type qui ne supporte pas les Doors ne peut pas être foncièrement mauvais ! ;^)
2/ Par contre, placer Bowie parmi les Prophètes, là, je  sors illico le M16!  je sortirais bien une "ligne de mots insultants pour certains" , ce qui pourrait être amusant , rock and roll, et pourrait même être considéré comme de la littérature (à partir du moment où le rap c'est de l'Art, hein,  tout est permis...) , mais,  "Par les Raybans de Manoeuvre et la première seringue de Riff Kitchard!", on n'est pas  dans Rock n' Folk, ici.
Y a-t-il un moyen de lire quelque chose de  ce type au nom d'alchimiste moldave, sans acheter "le torchon opportuniste" ou cette enniemme "bible" du rock? C'est juste pour se rendre compte...
Signé : un  lecteur /amateur de rock polémique