Riche sommaire, et bien dans l'air du temps, que celui du numéro 214 de la revue des lettres belges de langue française Le Carnet et les Instants. Nausicaa Dewez, sa rédactrice en chef, le présente comme suit dans son éditorial : L'espace et le temps, et leur lien avec la littérature sont au cœur de ce premier Carnet et les Instants de l'année 2023, dont Une porte sur l'écopoétique. Il y sera donc question des rapports entre littérature et environnement.
Le sujet n'est pas neuf – il travaillait déjà les œuvres de Maeterlinck ou Gevers notamment – mais il se colore d'accents différents au long de l'Histoire. Et se pose avec une acuité particulière en cette période de prise de conscience des conséquences mortifères du bouleversement climatique en cours. Il se décline alors sous de la fiction post-apocalyptique aux récits qui inventent d'autres manière d'interagir avec le vivant.
La littérature montre là son extraordinaire capacité à interroger le présent, à se mettre en résonance avec lui, à répondre par sa propre complexité, à la complexité du monde qui nous entoure.

Heureuse et louable initiative de Daniel Laroche qui, biographe de Norge, se penche cette fois-ci ici, page 18 à 23, avec minutie sur l'œuvre poétique et le parcours biographique de sa bru Lucienne Desnoues sous le titre évocateur de La passion de transmettre.
Formons le vœu que cet article remarquable puisse lui mettre le pied à l'étrier pour une prochaine biographie – attendue ! –  de la chère Lucienne Desnoues elle-même !

André Lombard

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Lucienne Desnoues, en préfaçant Marie Gevers

Le Carnet et les Instants, numéro 214, trimestriel, janvier-février-mars 2023, 50 p.-. 
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