Satires de Boileau. Résumé


Résumé des Satires de Boileau

 

Satire III. Le Repas ridicule (1665)

Cette satire est la description d’un repas ridicule donné par un homme de mauvais goût et plein de prétention. Le narrateur raconte avec émotion comment il a imprudemment accepté une invitation devant laquelle il avait reculé près d’un an. Introduit dans une chambre où l’on étouffait, il n’y a trouvé pour convives que des campagnardes. La description du festin est un modèle de bonne plaisanterie.

 

Au ridicule du service, se mêlait le ridicule des chants bachiques, des conversations sur les affaires du temps, puis sur les auteurs en vogue. À la fin, un poète jaloux laisse percer son amour-propre ; une querelle s’engage ; des mots, on en vient aux coups. Tandis qu’on rétablit la paix entre les deux champions, le narrateur s’esquive, jurant bien de ne jamais assister à une pareille fête.

 

Satire IV. Les Embarras de Paris (1660)

Dès le début, le poète, qui logeait alors près du toit, se plaint de tous les bruits qui l’empêchent de dormir : chats, souris et rats font un vacarme d’enfer.

 

C’est peu, car avant l’aube, M entendra le marteau des forgerons, puis l’ouverture des boutiques et la reprise des travaux manuels. S’il sort, ce sera bien pis : embarras et périls à chaque pas, encombrement de toute espèce.

 

C’est pire encore lorsque survient une pluie qui change tes ruisseaux en rivières. Ne parlons pas des dangers de Paris la nuit, il est commun de s’y voir à la merci des voleurs ; il n’est pas rare non plus d’y voir flamber les maisons. Néanmoins, c’est un beau séjour, mais à la condition d’être riche, de s’isoler au sein de la capitale et de s’y procurer les agréments de la campagne.

 

Satire IX. À mon esprit (1667)

Les attaques personnelles dont étaient pleines les satires de Boileau, avaient soulevé une foule d’écrivains contre lui. Le poète satirique résolut de se défendre ; on l’avait calomnié, on lui avait prêté des intentions coupables ; recourant à toutes les finesses de la plaisanterie, il composa une sorte de dialogue entre lui et son esprit auquel il sut reprocher les défauts dont on l’accusait en provoquant des réponses si plaisantes qu’il versa des flots d’ironie sur ses innombrables adversaires.

 

[D’après Daniel Bonnefon. Les écrivains célèbres de la France, ou Histoire de la littérature française depuis l'origine de la langue jusqu'au XIXe siècle (7e éd.), 1895, Paris, Librairie Fischbacher.]

 

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