Sur une île non loin de Boston une communauté survit autour d'un incroyable prêcheur qui semble pouvoir contrôler l'infection et veut recréer une nouvelle humanité, modifiée et sereine. Les deux communautés vont s'affronter, comme toujours quand il s'agit d'humains... Est-ce la solution pour survivre à la fin du monde, s'adapter plutôt que tenter de reformer d'anciennes sociétés ? 

La fin du monde. Une équipe de chercheurs islandais tente de comprendre l'état de la pandémie et, rejointe par Clay, va devoir admettre que toute l'humanité est infectée... L'espoir représenté par la communauté de Boston est-il destiné à perdurer ? ou bien les visions apocalyptiques du jeune Serge, qui s'imagine vivre avec ses amis zombies et prédit l'arrivée d'une horde surnuméraire, sont-elles autre chose que les songes d'un enfant un peu rêveur ? 

Ce quatrième tome de la série Zombies s'ouvre pourtant sur les errances physiques et philosophiques d'un survivant, immunisé, qui, trente ans après les faits, est en quête d'un prêcheur... Trente ans depuis l'arrivée du virus issu des recherche de l'armée américaine, le monde n'est plus qu'un vaste désert où tout espoir est vain, mais où continuer d'espérer est la douloureuse nécessité, comme si la survie était un atavisme forcené..  

Plus politique et désabusé que les précédents épisodes, ce quatrième tome nous plonge dans le monde d'après la fin du monde, où l'on espère encore, peut-être du prêcheur, peut-être de la nature, mais définitivement plus de l'homme. 

Un album maîtrisé de bout en bout, qui confirme tout ce qu'on a déjà pu dire d'élogieux de cette série.