Écrivain.
-
Dominique de Roux sur Ezra Pound : Savoir saluer
Combien de fois ai-je lu ces trente pages ? En m'interrogeant toujours sur les causes de leur pouvoir. Peu importe, elles font partie de celles qui m'accompagnèrent sans jamais perdre de leur magie. Mystérieux assemblage. Incantatoire. Thrène et...
-
Emmanuelle de Boysson, Les Années Solex : Le charme vénéneux de la bourgeoisie
La nostalgie nous réconcilie avec notre histoire et sans doute aussi avec la part la plus sensible et la plus vive de nous-mêmes… La lecture du dernier roman d’Emmanuelle de Boysson m’en convainc, qui ravive un temps non pas toujours heureux mais...
-
Claude-Henri Rocquet, Je n’ai pas vu passer le temps : Une mosaïque de saisissements
Il est parti depuis peu, si tant est qu’il soit parti. Claude-Henri Rocquet n’est plus, plus de ce monde. Bien sûr, les écrivains meurent, presque par inadvertance, mais leur parole, j’allais dire leur voix, refuse de mourir. Elle persiste dans la...
-
Interview. Emmanuelle de Boysson : « Pendant cinq ans, je suis entrée en stendhalie, comme on entre au couvent »
Emmanuelle de Boysson, romancière et journaliste, présidente du très féminin Prix de la Closerie des Lilas, auteur d’une quinzaine de livres à succès raconte Stendhal , ses amours, ses passions, ses masques, dans un Duetto de la collection Nouvelles...
-
Ollivier Pourriol : La philo selon Yoda
Il en faut beaucoup pour me surprendre et me surprendre agréablement ! J’avoue, je suis plutôt blasé… Mon degré d’exigence tourne à l’obsession et j’attends d’être englouti par un livre… Et cela se fait rare. Consommer (y compris des...
-
Ludwig Wittgenstein : L’indicible, le silence et l’angoisse d’être
"Etre dans le vent c'est avoir l'ambition d'une feuille morte." L. Wittgenstein à P. « Les limites de ma langue sont les limites de mon monde » écrivait Ludwig Wittgenstein (1889-1951) ou, pour être plus près de l’original allemand : les...
Dernier commentaire François Xavier : Extraordinaire philosophie qui pourrait se résumer en "le sens se vit, l'amour se donne" ; mais ce serait un peu court... mais cela s'y rapproche. Et, preuve que la littérature mène à tout, et...
-
Chronique. Sénèque : L’art de bien vivre avec soi-même
À mon avis, la chronique de Claude-Henry du Bord | Il arrive que les éditeurs aient de bonnes idées… Gérard Pfister en a eu une excellente en initiant la collection « Ainsi parlait », qui propose un choix, on ne peut plus...
-
Hugo von Hofmannsthal : Un passeport pour l’intime vers l’universel
J’ai tardé à parlé de ce livre… non seulement parce que j’étais occupé, (il s’agit là d’un prétexte, d’une excuse), mais parce que je l’ai lu une première fois, en l’annotant copieusement, puis une seconde, par plaisir, presque par gourmandise, et...
-
Chronique. Robert Seethaler, Une vie entière : Leçon de simplicité
À mon avis, la chronique de Claude-Henry du Bord | Né à Vienne en 1966, Robert Seethaler vit aujourd’hui à Berlin où il est acteur, scénariste et écrivain. Son précédent roman, Le Tabac Tresniek (2014) rencontra un bel accueil...
-
Chronique. Exposition Marc Chagall : apprendre, tout en s’amusant
À mon avis, la chronique de Claude-Henry du Bord | L’exposition Marc Chagall : le triomphe de la musique , inaugurée le 9 octobre de cette année fera date, n’en doutons pas, et permettra de découvrir le lien manifeste et cependant subtil qui,...