Patrick Tudoret réinvente le polar classique

Patrick Tudoret a délaissé la littérature blanche pour s'intéresser à un autre genre : le polar. Mais Patrick Tudoret aime la littérature bien plus que les « tendances littéraires », alors son polar, ce n'est pas du noir, ce n'est pas un thriller. C'est un vrai polar classique du genre de ceux que nous proposait Simenon.
Une affaire de meurtre, une enquête tortueuse, un détective à l'affût, des rebondissements et surtout un suspens intenable. Une recette simple et efficace : un détective, un crime étrange a été commis et le flic doit élucider le mystère.

Le commissaire divisionnaire Roch le Stang est en poste à Bordeaux. Sa carrière de policier a été exemplaire, sa vie privée en a pâti. Il est convoqué à Paris. On le nomme chef des bœufs carottes. Une belle promotion…
Une jeune femme de vingt ans est assassinée à Paris. le Stang comprend qu'il s'agit de la fille de Claire, son amour de jeunesse. La gamine pourrait être sa fille. le Stang est la cible de tirs, sans qu'il soit blessé. Il est au centre d'une énigme, dont il ne maîtrise absolument pas les éléments, il va découvrir une sale affaire commanditée par le ministère de l'Intérieur. le Stang va démêler la pelote.
La fin sera sanglante, elle va causer des remous dans le milieu politique.

Un polar à l'ancienne qui a pu être inspiré par les histoires que l'auteur a entendu de son père, ancien commissaire.
 

Consuelo
 

Patrick Tudoret, Printemps acide, éditions De Borée, avril 2018, 178 p. - 17,90 euros

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