Georges Simov : ogives de l’amour

Georges Simov cultive une figuration subtile où le corps de la femme devient la rose au velours soyeux. Caressée par le pinceau elle fleurit, s'ouvre en sourire. Le peintre est inondé de sa voie lactée sur le seuil qui coule.

La femme, titillée des lemnicastes picturaux d'une infinie douceur, s’ourle de couleurs et de lignes discrètement ardentes et inextinguibles. Le peintre chante son secret d'étoile. Les graffitis des seins se font pavanes dans l’obscur de la chambre qui soudain éclate de lumière.
Le regardeur partage avec le peintre des dunes, rêve de leur galbe.

Dans la toile confidente des sensations sont retrouvées au moment où la peinture devient la source exacte des vertiges. Simov éveille la bonne étoile improbable, offre le rêve irréalisable au moment où le modèle affiche un pâle sourire humble et complice.
Elle s’abandonne au partage des délices toute une nuit comme mille jours en des heures bleues baignées de tendresse et de sensualité.

 

Jean-Paul Gavard-Perret

Georges Simov, 20ème salon des Peintres du Marais, 21-28 février 2018.

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