Carolina Lopez et les lumières de la nuit

Carolina Lopez pour réaliser se projet a participé à plusieurs fêtes. Avec ses appareils elle se glisse dans de tels lieux pour créer des photos pleines de détails et restent assourdissantes à leur manière.

Ce travail permet une immersion totale dans le monde de la nuit à travers des couleurs fortes, puissantes exaspérées et des corps parfois à la limite de la vulgarité.

Entre, reportage, recherche sociale, portrait, nous sommes soudain plongés dans des discothèques  de Budapest, Milan, Paris, Los Angeles, Las Vegas. Mais rien n'est précisé.

Plus qu'observatrice, Carolina photographie d’égal à égal, comme protagoniste de ces fêtes. C'est pourquoi ce travail est particulier, insolite et rappelle les approches de Nan Goldin.

Le regard est toujours puissant et impliqué. Son témoignage est celui porté sur une société qui cherche à oublier ses douleurs avec pour dominante une dimension aussi érotique que superficielle.

Les protagonistes de la plupart de ses photos sont des femmes. Souvent le visage n’est pas représenté ou non reconnaissable. De tels voyages deviennent des évasions aussi nocturnes qu'existentielles et flottantes.

Jean-Paul Gavard-Perret

Carolina Lopez, Les Nuits Fauves, Self Self Books, mai  2022, 124 p.-, 24€

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