Pierre Larcher, Le brigand et l'amant ou deux poèmes préislamiques de Ta’abbata Sharran et Imru’al-Qays

Ta’abbata Sharran est le surnom d’un des deux plus célèbres poètes brigands de l’Anté-Islam. Plusieurs fois traduit en latin et en allemand. Goethe s’est d’ailleurs penché sur ses écrits. Pour les adapter dans le Divan occiendal-oriental. Première exception.

La seconde est le poème d’Imru’ al-Qays, vandalisé par la traduction d’Armand Robin (1837) que Pierre Larcher réhabilite. D’où ce petit livre. Double contribution à une histoire trop bien comprise de l’orientalisme et de la poésie arabe préislamique…

La première étude met en exergue l’étroite connexion entre orientalisme savant et littéraire. La seconde signale les deux grands types humains de cette poésie de l’époque. Le brigand et l’amant. Ensemble, ils portent le concept de ce livre. Deux parties conçues de la même manière. Dans la première section, une traduction poétique, juxtalinéaire, de chacun des deux poèmes. Précédée d’une introduction (sur le poète et le poème) suivie des traductions dont il a fait l’objet. Suivie d’une annotation, linguistique et stylistique. Dans la seconde section, sont cités l’adaptation des deux poèmes arabes, respectivement par Goethe et Robin.

Et une troisième section qui propose une étude de chacune de ces deux adaptations.


Annabelle Hautecontre


Pierre Larcher, Le brigand et l’amant – deux poèmes préislamiques de Ta’abbata Sharran et Imru’al-Qays, traduits de l’arabe et commentés, suivis des adaptations de Goethe et d’Armand Robin, et de deux études sur celles-ci, Sindbad, septembre 2012, 154 p. – 19,80 €

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