David Gibbins, Le chandelier d’or : Une traque à perdre haleine

Jérusalem, 70 après Jésus-Christ. Les troupes romaines de Vespasien ont investi la ville et détruit le Temple, centre et fondement de la foi juive. Parmi les trésors sur lesquels l’envahisseur fait main basse, voici la menora, le chandelier d’or à 7 branches. 2006, Jack Howard, archéologue de son état, entreprend des fouilles sous-marines dans le détroit du Bosphore. Au fond de l’eau, l’attendent depuis un quasi millénaire les traces du passage de surprenants voyageurs… les Vikings. Cette piste inattendue n’est que le premier fil d’un incroyable écheveau, qui mènera Jack au plus grand trésor perdu de l’humanité.

 

Du socle historique plutôt crédible – cela dit le lecteur de ce type d’ouvrage n’est pas supposé être docteur en histoire – de vrais méchants prêts à tout pour subtiliser un trésor oublié, des nazis pour faire joli… Mais dites-moi, ça ne vous rappelle pas quelque chose, tout ça ? Mais oui, mais bien sûr, c’est Indy ! Voilà une intrigue qui irait comme un gant au personnage créé par Steven Spielberg. Du Grand nord scandinave au Vatican, d’Istanbul aux Mayas du Yucatan, l’or sacré de Jérusalem vous embarque à sa suite dans une traque à perdre haleine. Construit de toute évidence pour l’écran, ce roman à clé vous offrira son comptant d’images dépaysantes et de rebondissements millimétrés. Mission accomplie, Jack. Manque sans doute un petit supplément d’âme, celle qui animait le Temple lui-même, il a près de 2000 ans… Et si on se revoyait un bon vieux Indiana Jones en DVD ce soir ? Cela avait de la gueule, non ?

 

Frédéric Mars

 

David Gibbins, Le chandelier d’or, First Éditions, octobre 2006, 440 pages, 22,90 € ; Pocket, juin 2008, 434 pages, 7,20 €

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