Samuel Buckman : parler le silence

Tête sur les épaules j’ai reçu du positif enfoui maintenant dans mon for / intérieur il est venu de partout il est  / en moi il est à moi maintenant il me  / déborde j’aime ça et merci les gens  / autour de moi ; et qu'importe si le casier se vide.

Demeure tout ce qui reste comme disait Beckett. À savoir ce peu qui peut être quelque chose au delà des apparences lorsqu'elles deviennent transparentes mais nous tient encore. Comme  l'auteur de Godot encore, Buckman tente de retenir la moindre "miette".
Chaque espèce tendre de manger encore pour tenir là où tout se dis dans un jeu d'images. Dès lors un substrat homogène plane sur nos racines, les nourrit dans la langue où il n'y a plus de langue mais où ça parle encore sur l'étendue blanche.

Jean-Paul Gavard-Perret.

Samuel Buckman, Ce peu et tout chavire, Exopotamie éditions, juin 2022, 142 p.-, 17€

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