Sous l'égide de  Pessoa le multiple, l’abondant, Jacques Allemand retrace une histoire d'amour dans un après qui appelle déjà à d'autres avants. Et quelquefois plusieurs en même temps pour le triomphe de l'incarnation.
L'auteur écrit de la sorte une histoire d'amour qui n'en finit pas et qui même à la fois se dédouble et se démultiplie, là où les veines qui courent sous le tatouage.
Et très vite s'imagine la suite là où va encore se réclamer sa jeunesse et des draps propres pour mieux comprendre l'existence, ou non.
Dans tous les cas, K reste au pied de l'échelle de l'existence, se frotte ses mains d'ange l'une contre l'autre / fredonne un air en jetant un coup d’œil au ciel mais pas seulement.
Preuve qu'après l'après il y a l'attente.

Jean-Paul Gavard-Perret

Jacques Allemand, K, après toi, Milagro, septembre, 2023, 50 p.-, 10 €