"L'arc-en-ciel de verre", retour en Louisiane

De la fidélité

 

Les éditions Rivages publient depuis 25 ans les aventures du détective Dave Robicheaux, personnage fétiche du grand James Lee Burke. Il y a eu de très grands ouvrages (la pluie de néon, dans la brume électrique, une saison pour la peur par exemple) et d’autres disons moins décisifs. Pourtant, nous sommes toujours heureux de retrouver ce policier cajun. Car, au bout de dix-huit volumes, Dave Robicheaux est devenu une icône.

 

Eternel retour

 

Dans L’arc-en-ciel de verre, il commence par enquêter sur les liens unissant Kermit Abelard, héritier d’une des riches familles de l’oligarchie louisianaise et amant de sa fille Alafair (Dave a du mal à voir sa fille grandir et a peur qu’elle tombe sur des « mauvais garçons »), et Richard Weingart. Ancien détenu devenu écrivain, ce dernier est soupçonné par Clete Purcel, éternel partenaire de Robicheaux, d’être mêlé à des meurtres de femmes. Nos deux compères sont donc repartis vers une nouvelle enquête en eaux troubles, malgré le poids des ans qui pèse sur les épaules des anciens jumeaux de la criminelle de la police de la Nouvelle-Orléans.

 

Un vieil ami

 

L’arc-en-ciel de verre nous livre donc un nouvel épisode de la vie de Dave Robicheaux. Désormais sexagénaire, il ne paraît pas près de prendre sa retraite d’enquêteur. A la fin du livre, on se prend cependant à redouter le jour (prochain ?) où son créateur mettra fin à ses jours. Car notre héros prend des coups, encaisse des balles perdues. Un jour, oui chers lecteurs, viendra où Robicheaux raccrochera définitivement. En attendant play it again, Dave !

 

 

Sylvain Bonnet

 

James Lee Burke, L’arc-en-ciel de verre, Payot-rivages, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Christophe Mercier, avril 2013, pages, 22 €

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