Lana, qui avait pourtant prévu de faire des efforts, est collée samedi après-midi. Ce n'est pas pour autant qu'elle regrette d'avoir tartiné de Kiri © le sac de cet idiot de Kylian. Mais ce samedi là, elle avait prévu une sortie avec son copain, Jérémy, qui va la rejoindre dans ses travaux d'intérêt généraux pour être quand même avec elle. Il commence à se faire tard et maintenant seuls l'homme de ménage, la gardienne et les deux adolescents sont dans le lycée. Pourtant, quand Lana ouvre la porte de la salle de permanence elle voit passer un homme en habit militaire et portant une impressionnante kalachnikov...

Lana et Jérémy sont terrorisés. Après une vaine tentative de fuite, ils sont capturés par un des membres du groupe néo-nazi qui a investi le lycée. Bien vite, le chef de ce groupe commando décide d'utiliser Lana pour récupérer des documents compromettants cachés dans l'établissement. Contrainte d'accepter, elle se lance dans une traversée périlleuse dans les sous-sols, en compagnie des rats et d'une angoisse qui monte de plus en plus : sans aucun moyen de contacter la police ni de contrecarrer les plans du commando, elle sait que la vie de Jérémy dépend de la réussite de sa « mission ». Mais sortiront-ils vivants de cette histoire ?

Après ses aventures rocambolesques dans Décollage immédiat, Lana pensait pouvoir être un peu tranquille. Mais Fabien Clavel en a décidé autrement ! Au fur et à mesure de la lecture on sent le stress et la peur de Lana monter en nous. Comme elle, on cherche à s'évader et à faire le lien entre tous les événements pour comprendre les motivation du groupe néo-nazi dépeint avec un réalisme qui les rend intimidants. La descente vers les sous-sol va vous oppresser et vous rendre claustrophobe ! 

Fabien Clavel parvient à maintenir tout du long une ambiance délicieusement oppressante ! un must !

Fabien Clavel, Nuit blanche au lycée, Rageot, « Rageot thriller », avril 2013, 197 pages, 9,90 euros