Si c'est un homme de Primo Levi : résumé

Si c’est un homme (Se questo è un uomo) est un récit autobiographique de Primo Levi, relatant son expérience de survivant du camp de concentration d’Auschwitz. Les Alliés lui ayant commandé un rapport technique sur le fonctionnement du camp, Primo Levi s’en servira comme base pour son récit, ce travail venant enrichir les nombreuses notes qu’il avait rédigées au camp. Le roman est écrit entre 1945 et 1947.

Le livre est publié confidentiellement en 1947. Ce n’est qu’en 1963, avec la publication de son second livre, La Trève, que Primo Levi est enfin reconnu, et que Si c’est un homme trouve son lectorat, au point de devenir un classique parmi les témoignages sur la Shoa. Il est traduit tardivement en français (1987), puis enfin en allemand (1991).

 

Si c’est un homme est le récit d’une expérience de survie dans un univers concentrationnaire particulièrement inhumain, les luttes quotidiennes pour survivre. De formation scientifique (chimiste) Primo Levi donne un récit au ton étonnamment neutre, sans affect, comme pour le dépassionner, malgré les souffrances, la faim, le froid, la peur, l’absence de solidarité entre prisonniers et le rôle des kapos, ces prisonniers qui "organisent" avec autorité et violence la vie quotidienne des camps.

  

RESUME

 

Si c’est un homme s’ouvre par l’arrestation de Primo Levi pour faits de résistance en 1943 dans l'Italie fasciste. Après avoir été interné dans un camp de détention, il est déporté à Auschwitz Birkenau en février 1944. Il échappe de peu à la sélection vers la mort et est affecté au camp de Monowitz (Auschwitz III).

 

L’entrée dans le camp est une initiation dégradante : nu, les cheveux tondus, son numéro d'identification du camp est tatoué sur son avant-bras. Levi se rend compte qu'il doit apprendre les lois de la réalité incompréhensible qui sera désormais la sienne. De nombreux règlements s’imposent brutalement à lui pour organiser chacun de ses jours. Survivre à la famine, aux coups quotidiens, tout en travaillant très durement. Après une quinzaine de jours dans le camp, Levi devient obsédé par la nourriture et totalement étranger à l’homme qu’il était.

 

Blessé en manœuvre, Levi est envoyé à l'infirmerie. C'est ici que la réalité du camp devient claire pour lui : ceux qui sont jugés inaptes au travail sont tués par les gaz toxiques, leurs corps jetés dans les fours crématoires.

 

Bien que souffrant perpétuellement de la faim, de l'épuisement et du froid, Levi trouve quelques raisons d'espérer : son ami Alberto qui a conservé son intégrité morale, des moments inattendus d'humanité, et l'arrivée du printemps.

Bien qu'illégal, le marché noir est omniprésent dans le camp et indispensable à la survie. Les prisonniers troquent le peu qu’ils ont contre des rations supplémentaires. Levi divise les détenus en deux catégories : les naufragés et les rescapés, ceux qui sont capables de trouver des positions d'autorité, s'élevant au-dessus de la majorité des détenus, et ceux, affaiblis par la faim et l’épuisement, devenu des « musulmans » et qui meurent rapidement.

 

Levi demande à participer à un kommando de travail chimique, une équipe de travail privilégiée pour laquelle il doit passer un examen de chimie. En août, les nouvelles de l'avance des alliés parviennent aux détenus, mais rendus apathique par la brutalité de son existence, Levi fait comme si le monde extérieur n’avait plus de réalité.

 

Levi rencontre Lorenzo, un ouvrier italien qui a fait preuve d’une bonté extraordinaire. Malgré les risques encourus - aider les détenus est strictement interdit - Lorenzo donne à Levi une ration quotidienne de nourriture et lui permet de communiquer avec sa famille en Italie.

 

Octobre est un moment de grand désespoir, soixante-dix pour cent des prisonniers mourront au cours des mois d’hiver. Une sélection a lieu, pour trier les détenus en bonne santé des malades. Tous doivent courir nus devant un SS qui va décider en quelques secondes s'ils doivent vivre ou mourir. Il réussit ce test, mais est horrifié par l’arbitraire de sa survie.

 

Chimiste de formation, Primo Levi est choisi pour travailler dans un laboratoire de Buna. Il va travailler dans la chaleur pendant l'hiver et ne plus souffrir du froid ni de la faim.

En décembre, l'armée russe poursuit son avancée. Buna est sous les bombardements alliés, s’y rendre est comme traverser un petit enfer. Un grand nombre de prisonniers en provenance d'Europe de l'Est sont transférés à Auschwitz, et leurs maladies avec eux.

 

Levi et Alberto se sont adaptés à la vie du camp et sont désormais aptes à composer avec le système. Ce sont des survivants. La pendaison publique d'un détenu, impliqué dans la démolition de l'un des fours crématoires, force Levi à faire face à la nature réelle de son existence. Contrairement à l'homme condamné, qui a montré sa force en résistant, Levi sent qu'il a été brisé et est submergé par la honte.

 

En janvier, Levi attrape la scarlatine et est mis en quarantaine. Il n’est donc pas évacué avec la quasi totalité des prisonniers, pendant la retraite des Allemands devant l’avancée de l'armée russe. Sa maladie lui épargne le sort de la majorité des vingt mille prisonniers du camp, y compris son compagnon Alberto, qui périssent au cours de cette terrible marche forcée jusqu’à la mort.


Après avoir survécu dix jours dans le camp abandonné, retranché dans l’infirmerie avec deux camarades, Levi est libéré par l'armée soviétique en janvier 1945.

13 commentaires

anonymous

Très bon résumer et une pertinence notable .

tres bon resume


très bon résumer et résume bien le livre.

ce resume ma tres bien aider pour mon brevet en histoire des arts

Très bon résumer 


très bon résumé, il résume très cette histoire.

désolé pour mon erreur. Très bon résumé, il résume très bien cette histoire.

Excellent témoignage de la déportation assorti d'une analyse sociologique du genre humain. Roman très bien écrit, on se laisse emporter - au-delà du pathos - dans l'histoire de Primo. Loin d'être un énième livre sur le sujet, l'oeuvre est à recommander à la lecture de tous les hommes et les femmes.

Ne pourriez vous pas corriger les multiples fautes d'orthographe, c'est très pénible à lire,et pour un résumé littéraire c'est un comble.

Merci c'est vraiment très utile un grand merci :)