Résumés et analyse des grandes œuvres de la littérature classique et moderne.

Hamlet de Shakespeare : Résumé


Résumé : Hamlet de William Shakespeare

Le sujet d’Hamlet est tiré des cent huitièmes histoires tragiques de Belleforest, qui l’avait lui-même empruntée des légendes dont se composent les commencements fabuleux de l’histoire du Danemark, dans Saxon le grammairien. Le livre de Belleforest jouissait de la plus grande vogue à l’époque où Shakespeare a écrit sa pièce, c’est-à-dire, en 1595. Elle obtint un succès dont la vogue était devenue populaire.

En 1589, un auteur anglais, nommé Thomas Kyd, avait déjà fait jouer une tragédie sur le même sujet, et puisée aux mêmes sources.

 

ACTE PREMIER

SCÈNE PREMIÈRE

Des soldats montent la garde sur une plate-forme, devant le château du roi du Danemark, à Elseneur. Horatio, un ami d’Hamlet, vient se joindre à eux et ils lui racontent l’apparition d’un spectre semblable en tout au dernier roi du pays. L’ombre apparaît un instant, et se retire. En réfléchissant sur ce prodige avec les soldats de garde, Horatio leur apprend la nouvelle d’une guerre prochaine contre Fortinbras, neveu du roi de Norvège. Il suppose que c’est pour présager les suites de cet événement que le spectre est sorti de la demeure des âmes. Nouvelle apparition de l’ombre. Horatio lui demande ce qui l’amène sur la terre... Un soldat veut joindre à l’éloquence d’Horatio les moyens de persuasion d’un coup de sa pique... Mais le coq chante, et l’ombre s’évanouit.

Horatio se propose, dès qu’il sera sorti de garde, d’aller instruire Hamlet de ce qu’il vient de voir.

 

SCÈNE SECONDE / Une salle de réception, dans le château

Le roi Claudius, oncle d’Hamlet, envoie des ambassadeurs au roi de Norvège, pour l’engager à prévenir la guerre que prépare Fortinbras.

Un seigneur danois, Polonius, demande pour son fils Laertes la permission de voyager en France. Le roi l’accorde.

La reine Gertrude, veuve du feu roi, et remariée à son beau-frère, interroge son fils Hamlet sur les causes du morne chagrin où on le voit toujours plongé ; et le roi exhorte le jeune prince à ne plus conserver un regret inutile.

Hamlet, resté seul, ne peut plus se contenir.

Le prince s’indigne d’avoir vu sa mère, un mois après la mort d’un roi si magnanime et qui l’aimait si tendrement, passer dans le lit du frère de son premier époux.

Horatio vient trouver Hamlet, qui laisse percer à ses yeux le motif de l’indignation qu’il éprouve.

Horatio révèle au prince l’apparition de l’ombre de son père. Frappé de ce phénomène, Hamlet veut en être témoin et monter la garde avec les soldats, la nuit prochaine.

 

SCÈNE TROISIÈME / La maison de Polonius

Laertes fait ses adieux à sa sœur Ophélia, et lui recommande de ne point se confier avec crédulité à l’amour qu’Hamlet montre pour elle.

Ces sages conseils sont suivis des avis que Polonius vient donner lui-même à son fils, et qui ne méritent pas moins d’être offerts au lecteur.

Laertes part. Polonius adresse à sa fille les mêmes exhortations qu’elle avait reçues de son frère, au sujet de l’amour qu’elle inspire au prince.

 

SCÈNE QUATRIÈME

Hamlet a exécuté son projet; il s’entretient avec Horatio; le fantôme se montre; Hamlet l’interroge.

Le fantôme, au lieu de parler, fait signe au prince de le suivre, et, malgré les conseils d’Horatio effrayé, Hamlet sort avec l’ombre de son père.

 

SCÈNE CINQUIÈME / Un endroit plus écarté

Le spectre raconte alors comment son frère l’a empoisonné, pendant son sommeil ; mais il interdit au jeune prince le meurtre de sa mère.

Pendant toute cette scène, le génie de Shakespeare prend son essor ; et, à travers quelques traits de mauvais goût, rien au fond de plus tragique, de plus attachant que l’entrevue d’Hamlet avec l’ombre de son père.

C'est après une conception si forte et si belle, que Shakespeare se roule à plaisir dans la fange des trivialités les plus inattendues.

Horatio rentre avec un autre soldat, et Hamlet ne répond à leurs questions que par des traits de folie, dont on ne voit pas la cause, puisqu'il n'a aucun intérêt à se montrer en démence à leurs yeux, d’autant qu’il exige d’eux le serment de ne jamais révéler ce qu’ils ont vu cette nuit. Le fantôme, qui est sous terre, s’écrie : Jurez. Et Hamlet interpelle l’ombre de son père avec le langage le plus grotesque et le plus irrévérencieux qui ait jamais été hasardé sur les tréteaux de la farce.

Lui-même, il a si peu l’intention de les prendre pour dupes d’une bouffonnerie affectée, qu'il leur confie le secret de sa conduite à venir.

 

ACTE SECOND

SCÈNE PREMIÈRE / La maison de Polonius

Polonius envoie un gentilhomme en France, pour prendre des informations sur la conduite qu’y mène son fils Laertes.

Ophélia vient raconter à son père une visite que loi a rendue Hamlet, et dont la description, assez mal sonnante dans la bouche d’une jeune fille, ne doit même pas trouver sa place ici. Le prince, dit-elle, lui a secoué le bras sans lui parler, et elle donne tous les détails de cette entrevue silencieuse.

Polonius en conclut que le délire dont Hamlet laisse voir des symptômes est produit par un violent amour pour Ophélia, et il se propose d’en avertir le roi sur-le-champ.

 

SCÈNE SECONDE / Un appartement, dans le château

Les ambassadeurs envoyés au roi de Norvège reviennent annoncer que ce prince a mis obstacle aux projets de son neveu, et lui a donné commission d’aller faire la guerre contre la Pologne. Il demande le passage à travers le Danemark, pour les troupes chargées de cette expédition. Le roi y consent.

Polonius expose ensuite et motive ses conjectures sur la tristesse d’Hamlet, qu’il attribue à l’amour du prince pour Ophélia. Afin d’en convaincre le roi, il lui propose d’observer Hamlet, dans une entrevue avec son amante.

Le roi et la reine adoptent ce projet. Hamlet s’avance; ils sortent.

Polonius a un long entretien fort insignifiant avec le prince, qui ne cesse de battre la campagne.

Il est remplacé par les deux seigneurs émissaires du roi, que le prince s’amuse d’abord à dérouter par ses extravagances. Ensuite, il leur demande sérieusement le motif qui les amène, et s’ils ne sont pas envoyés par le roi Sur l’aveu qu’ils lui en font, il leur montre qu’il n’ignore pas le but de leur mission.

Cette sombre confession du prince n’empêche pas un des seigneurs de mettre l’entretien sur une troupe de comédiens qu’il a rencontré en route. Hamlet témoigne le désir de les voir. Ils ne tardent pas à paraître ; la réception que leur fait le prince est un amas de bizarreries sans aucun rapport avec le caractère de la situation. Enfin, Hamlet reste seul.

 

ACTE TROISIÈME

SCÈNE PREMIÈRE / Un appartement, dans le château

Le piège imaginé par Polonius est tendu au prince. Ophélia se met sur son passage, tandis que le roi, posté en embuscade, doit observer l’impression que produira sur Hamlet la vue de la jeune beauté.

Hamlet arrive, plongé dans ses méditations ; et c’est là qu'il prononce ce monologue si théâtral et si philosophique à la fois, auquel on ne trouvera rien peut-être de supérieur, chez les anciens comme chez les modernes, si une excessive délicatesse ne donne pas trop d’importance à quelques traits d'un goût douteux, que la beauté du reste doit effacer aisément.

«Être, ou ne pas être, telle est la question.

Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir

la fronde et les flèches de la fortune outrageante,

ou bien à s’armer contre une mer de douleurs

et à l’arrêter par une révolte ? »

Lorsqu’il aperçoit Ophélia, et la scène change de ton. Il dit à sa maîtresse des duretés qu’un petit-maître ne dirait pas à une femme de robe. Le roi, après l’avoir entendu, cesse de croire vraisemblable la supposition de Polonius et, démêlant le fonds des choses, prend la résolution d’envoyer le prince en Angleterre.

 

SCÈNE SECONDE

Hamlet fait la leçon aux comédiens ; les conseils qu’il leur adresse, quoiqu’assez bizarrement introduits au milieu d’intérêts si graves, méritent peut-être de trouver place ici, à cause de leur parfaite justesse, et de leur forme ingénieuse et piquante.

Les comédiens se retirent pour tout disposer, en attendant l'arrivée du roi et de la reine. Hamlet avertit Horatio de l’épreuve qu'il va tenter, et lui recommande d’avoir l'œil sur le roi ; il lui exprime en même temps son amitié d’une manière simple et touchante.

La représentation a lieu. On y voit un roi empoissonné par son neveu. L’oncle d’Hamlet se lève, interrompt le spectacle, et sort frappé de terreur. Hamlet est convaincu. Après quelques conversations oiseuses et bizarres, il reste seul, et s’écrie :

« Voici l’heure, voici l’instant des sorcelleries nocturnes, en ce moment, les cimetières se vident ; l’enfer lui-même répand son souffle empesté sur cet univers. »

 

SCÈNE TROISIÈME

Le roi se propose de faire partir Hamlet pour l’Angleterre, sous la surveillance des deux seigneurs dévoués à ses desseins.

De son côté, Polonius, de concert avec le roi, va se cacher derrière une tapisserie, dans la chambre de la reine, pour écouter la conversation qu’elle va avoir avec son fils. On conçoit peu le motif de cette nouvelle embuscade.

La fin de cette scène est aussi sublime qu’originale.

Le roi reste seul :

« Oh ! s’écrie-t-il, ma faute est énorme, elle s’exhale jusqu’au ciel. Elle porte avec elle la première, la plus ancienne des malédictions, le meurtre d’un frère. »

 

SCÈNE QUATRIÈME / L’appartement de la reine.

Polonius se cache derrière une tapisserie. Hamlet arrive, et les premières paroles qu’il adresse à sa mère sont si rudes et si menaçantes, que Polonius ne peut se contenir. Hamlet, entendant du bruit, feint de croire que c’est un rat, et donne un grand coup d’épée au travers de la tapisserie. Polonius meurt. Hamlet ne ménage plus rien ; il accable la reine des plus sanglants reproches : elle le supplie en vain de l'épargner. Le fantôme paraît, visible pour le prince seul auquel il vient recommander de ménager sa mère, et de la traiter avec moins de barbarie. Cette idée est précisément le contraire de celle qui serait tragique et théâtrale.

Hamlet, forcé par l’ombre de son père, se décide à demander à la reine comment elle se trouve.

Le fantôme s’en va. La reine, qui ne l’a pas aperçu, veut persuader le prince que cette apparition n’est qu’un vain prestige, ouvrage de son imagination exaltée ; Hamlet ne lui laisse pas cette erreur flatteuse, et finit par lui donner des conseils sévères.

« Adieu : ne retournez pas au lit de mon oncle, ayez l'apparence de la vertu, si vous n’avez pas la vertu. »

Quoi, de plus philosophique, de plus vrai, que ce dernier morceau ? Malheureusement la scène ne finit pas là. Hamlet prend le ton d’une ironie brutale et insultante avec trivialité. Ensuite, il instruit sa mère de son prochain départ pour l’Angleterre, du complot que le roi a tramé contre ses jours, et du dessein qu’il a formé lui-même de faire retomber la perfidie sur son inventeur.

 

ACTE QUATRIÈME

SCÈNE PREMIÈRE

La reine annonce à Claudius le meurtre de Polonius. Le roi envoie, pour s’assurer d’Hamlet, les deux seigneurs ses favoris.

 

SCÈNE SECONDE

Ils exécutent la commission qui vient de leur être donnée. Cette scène, entièrement oiseuse, est écrite du style le plus grotesque.

 

SCÈNE TROISIÈME

Le roi se fait amener Hamlet, et l’interroge sur le meurtre qu’il a commis.

Le roi termine cette conversation en faisant partir Hamlet pour l’Angleterre, avec des dépêches qui doivent assurer la mort du prince.

 

SCÈNE QUATRIÈME / Une plaine, au Danemark

Hamlet rencontre l’armée de Fortinbras, en marche pour attaquer la Pologne. Il s’informe du sujet de la guerre. La réponse qu’on lui fait est dans le goût satirique et moqueur de Voltaire : il s’agit d’un petit coin de terre qui ne vaut pas cinq ducats, et pour lequel on va prodiguer l’argent et le sang des hommes.

Cette rencontre est pour Hamlet une nouvelle occasion de méditer.

« Comme toutes les circonstances m’accusent et aiguillonnent ma trop lente vengeance !... Qu’est-ce que l’homme, si son bien suprême, si le prix de son temps, consiste à dormir et à manger ? un animal, et rien de plus. Certes, celui qui nous a formés avec cette vaste intelligence, capable de voir et devant et derrière nous, ne nous a pas donné cette faculté, cette raison divine, pour qu’elle dépérisse en nous sans emploi. »

 

SCÈNE CINQUIÈME / Elseneur. Un appartement, dans le château.

Ophélia est devenue folle depuis la mort de son père. Le roi est inquiété par le retour de Laertes, qui vient venger Polonius. Le voyant appuyé par le peuple, il lui propose de s’unir à lui pour perdre Hamlet, le vrai coupable. Laertes, qui menaçait d’abord les jours du roi, consent à cette proposition. Toute cette scène est mêlée de couplets que vient chanter Ophélia dans son délire.

 

SCÈNE SIXIÈME

Horatio reçoit d’Hamlet une lettre où le prince invite son ami à venir le joindre, après avoir présenté au roi les messagers qu’il lui envoie.

 

SCÈNE SEPTIÈME

Les messagers d’Hamlet remettent au roi une lettre qui lui apprend que le prince est débarqué sur les côtes de Danemark, seul et nu, et qu’il va revenir à la cour. Le roi trame avec Laertes le complot qui doit les délivrer d’Hamlet. Il exhorte Laertes à ne pas différer ; et, pour animer sa vengeance, il lui dit cette parole si philosophique :

« Ce que nous voulons faire, nous devrions le faire quand nous le voulons ; car ce nous le voulons changera. »

Après que Laertes est convenu avec le roi du stratagème qu’il doit faire jouer contre le prince, la reine vient annoncer la mort d’Ophélia, qui, dans un accès de folie, s’est noyée poétiquement, en attachant aux branches d’un saule une guirlande de fleurs qu’elle venait de tresser.

 

ACTE CINQUIÈME

SCÈNE PREMIÈRE / Un cimetière

Deux fossoyeurs sont occupés à creuser la tombe d’Ophélia. Ils égaient leur travail par quantité de bouffonneries, parmi lesquelles il y en a d’assez plaisantes ... comme la réflexion que fait un paysan sur les funérailles d’Ophélia, à qui on accorde la sépulture parce qu’elle est de la cour, quoique la loi refuse cet honneur aux suicides.

Hamlet survient avec Horatio ; et, voyant les deux fossoyeurs remuer tant de crânes, il s’amuse à imaginer à quel maître chacun d’eux appartenait.

Hamlet s’entretient ensuite avec un des fossoyeurs, qui fait pleuvoir un déluge de quolibets, et finit par présenter au prince le crâne d’Yorick, le bouffon du roi.

À ces tableaux, tour à tour grotesques et sinistres, succède la cérémonie des obsèques d’Ophélia. Laertes se jette dans la fosse où vient d’être déposé le corps de sa sœur. Hamlet s’y jette aussi. Laertes le prend à la gorge. On les sépare.

 

SCÈNE SECONDE / Une salle, dans le château

Hamlet raconte à Horatio comment il a lu secrètement les dépêches que le roi du Danemark adressait au roi d’Angleterre, pour le prier de faire mourir le prince qu’il lui envoyait. Après cette lecture, Hamlet a trouvé moyen d’écrire d’autres lettres, et de faire retomber le péril sur les deux seigneurs chargés de le conduire.

Il songe à hâter enfin sa vengeance. Cependant le projet de son oncle s’exécute. Un seigneur vient le trouver de la part du roi, pour lui faire une proposition. Ce seigneur, nommé Osrick, est une espèce de niais que le prince s’amuse à bafouer.

À travers un déluge de facéties, Osrick expose l'objet de sa mission. Le roi envoie proposer à Hamlet d’essayer sa force au fleuret avec Laertes ; il suppose un pari, pour motiver cette invitation singulière. Hamlet accepte.

Toute la cour arrive ; et, au moment où Laertes se prépare, de concert avec le roi, à assassiner Hamlet, le roi ne manque pas de les réconcilier publiquement. Ils s’embrassent et se mettent en garde. Le fleuret de Laertes est empoisonné, et blesse Hamlet. Lors d’une seconde passe, ils changent de fleuret, sans qu’on sache pourquoi et Hamlet blesse Laertes.

Cependant, la reine, qui s’est échauffée à voir le combat, demande à boire ; on lui apporte du vin préparé pour son fils, et que, par surcroît de précaution, le roi avait fait empoisonner aussi. Elle boit et meurt, pendant que les deux assaillants commencent à éprouver les effets du poison. Hamlet, voyant qu’il n’a plus rien à ménager, va droit au roi et le tue. Laertes expire, et le prince ne tarde pas à le suivre.

Après cette effroyable boucherie, où l’horreur n’est tempérée que par cette invraisemblance qui accompagne l’absurdité, Fortinbras vient à passer par là, en revenant de Pologne, à la tête de toute son armée. Il est désigné pour monter sur le trône du Danemark, et ordonne qu’on célèbre avec magnificence les funérailles d’Hamlet, dont on emporte le corps inanimé.

La pièce se termine par une décharge d’artillerie commandée par Fortinbras.


Quel est le caractère d’Hamlet ? Est-ce folie réelle, folie simulée, mélange de toutes deux ? 

 

[Paul Duport, Essais littéraires sur Shakespeare, 1808]


> Biographie de William Shakespeare


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19 commentaires

ce résumé est médiocre, approximatif et plein de contre sens....

merci Yoppi de bien vouloir nous faire profiter de vos lumières et de nous dire où ce résumé est à reprendre, nous attendons vos précisions

Puisque Yoppi semble si soucieux des approximations, il aurait dû commencer par écrire contresens en un seul mot… Quant au résumé, il est très bien, et il a le mérite d’intégrer un lien vers le caractère d’Hamlet, qui demeure une (merveilleuse) énigme littéraire. Maintenant, si on veut chipoter, il y aurait bien une petite faute de frappe, un s surnuméraire qui transforme empoisonner en empoissonner, c’est-à-dire peupler de poissons un étang, une rivière, mais plus difficilement un roi du Danemark… ;-)

Très mauvais résumé, qui se permet de plus tout un tas de commentaires inappropriés...

merci Antihuman de bien vouloir nous préciser en quoi ce résumé est-il si mauvais

Ce résume est affreux, et comme Yoppi le dit, plein de contresens. Il y en a tellement que ce serait impossible de tout réécrire... ah, et bourré de fautes aussi, du genre "après que Laerte EST convenu..." effarant ! De plus il n'y a pas de s à la fin de Laerte... bref, lamentable. Ne rien publier aurait été beaucoup mieux. Ou il faudrait supprimer les commentaires bidons sur le style du texte de Shakespeare qui gâchent complètement ce résumé.

Don Quichotte, vous ignorez sans doute que la locution conjonctive après que est obligatoirement suivie de l'indicatif (et non du subjonctif). Ainsi, "après que Laerte est convenu" est correct, d'autant plus que le verbe convenir se conjugue indifféremment avec l’auxiliaire être et avoir. Il n'y a donc rien là d'effarant comme vous dites... Quant au s qui ne se trouverait pas selon vous à la fin de Laerte, eh bien si, il s'y trouve en anglais et dans de nombreuses traductions françaises (comme dans ma version d'Hamlet chez Flammarion par exemple) car plusieurs orthographes, Laerte, Laërte et Laertes sont acceptées.

anonymous

personnellement je trouve cet article très intéressant, je ne savais pas trop si je devais le lire ou pas au vu de mon jeune âge et que beaucoup de mes amis le disent trop complexe, mais cet article m'a vraiment donné envie de le lire alors moi je dis merci à celui qui a écris cet article (je ne suis pas sûre de qui c'est...) 

Moi je trouve ce résumé très bien écrit et fidèle au livre !

Ceux qui désapprouvent : Argumentez ! ;)

Ayant un essai a faire sur une scène d'Hamlet (qui m'est encore inconnue), j'ai lu ce résumé afin de pouvoir situer la fameuse scène et  je découvre un tout autre point de vue. La barrière de la langue change beaucoup de choses, je l'ai lu en anglais et les relations entre la mère et Hamlet ne sont pas du tout perçues comme je l'imaginait mais aussi avec le père et Hamlet. 

Merci pour ce résumé, ça m'a peut être permis de ne pas me planter demain!