Jim Thompson, L’assassin qui est en moi : un arrière-goût de plomb dans la tête

On connaissait J. Thompson pour son roman policier  1275 âmes, adapté au cinéma en 1981 par Bertrtand Tavernier avec Philippe Noiret et Isabelle Huppert dans les rôles principaux. Aujourd’hui, la collection Rivages/ Noir édite, pour la première fois, la traduction intégrale de ce roman, écrit en 1952.

 

On retrouve l’humour noir et acéré de l’écrivain, le suspense à chaque page, les personnages tous plus dingues les uns que les autres. Le récit se déroule en cœur de Central City, petite ville sans problème, où le shérif adjoint, Lou Ford, est un homme craint et respecté.  Pourtant, les morts se multiplient dans la bourgade à une vitesse alarmante : au centre, le flic pose ses questions, rencontre les témoins, tisse sa propre toile, l’air de rien. Tout est dans le titre du livre ; le lecteur est entraîné dans la vie d’un homme déchiré entre ses pulsions, ses souvenirs d’enfance, et sa réputation. Un roman à dévorer, et qui laisse un arrière-goût de plomb dans la tête.

 

Cécile Coulon

 

Jim Thompson, L’assassin qui est en moi, Rivages Noir, octobre 2012, 270 pages, 8,65 €

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