La quête de Robert Lyndon

En
 1072, à Manzikert, aux portes de l'Anatolie, les chrétiens viennent d’être défaits  face aux musulmans. Déjà divisée, la chrétienté est plus menacée que jamais. Dans ce contexte troublé, Vallon, un mercenaire franc, et Hero, un érudit venu d'Italie, gagnent le nord de l'Angleterre, porteurs d'une demande de rançon adressée à un seigneur normand dont le fils a été fait prisonnier par les musulmans. Le prix à payer pour sa liberté est de  quatre faucons blancs d'une espèce très rare, que Vallon et Hero devront aller chercher en Norvège.



Pour les deux compères, c'est le début d'un périple de près d'un an à travers des continents dévastés par la guerre et la misère, qui va d'abord les mener du Groenland puis  à Constantinople en passant par l’immense Russie totalement inconnue à l’époque. Mais, derrière cette mission en apparence anodine, se cache un enjeu d'une tout autre importance, lié à l'Évangile perdu de saint Thomas, dont les secrets, s'ils venaient à être révélés, pourraient ébranler à jamais le monde chrétien.

 Plus encore qu'une formidable peinture du Moyen Âge à la veille de la première croisade, La Quête est une véritable épopée romanesque, pleine de mystères, d'aventures et de rebondissements.
 À la veille de la première croisade, une fabuleuse aventure sur les traces de l'Évangile perdu de saint Thomas.


L’auteur, fauconnier lui-même, publie ce premier roman, qui lui a demandé plus de dix ans de travail, il nous offre une oeuvre monumentale dont l'intrigue s'appuie sur un réel travail d'historien. Il décrit une Europe encore crépusculaire comme un vaste terrain de jeu où soldats de fortune et aventuriers se mêlent au fil de pages de plus en plus denses et fascinantes.


Brigit Bontour


Robert Lyndon, La Quête, traduit de l'anglais (USA) par Elodie Leplat, Sonatine, septembre 2013, 925 pages, 23 euros

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