Tsunami littéraire : un chef-d’œuvre annoncé !

 

James-Kali Stakin, né en 1977 dans une case de Bobantou, sur les rives du lac Tangala, fait une entrée des plus discrètes dans le monde littéraire. Son premier roman (Les bas-fonds de Hurlevent) écrit directement en français, sera, faute de ventes suffisantes, pilonné moins de deux mois après sa sortie lors de la rentrée de septembre 2007. Ce roman noir, sorte de road movie kantien, qui évoquait les chemins de terre de sa Tanzanie natale (symbole, chez l’auteur, des chemins de la raison pure) a dérouté le grand public par son approche très personnelle du cartésianisme approximatif. Les rares lecteurs qui ont pu se procurer cet ouvrage de 890 pages ont néanmoins affirmé qu’ils avaient reçu un véritable choc artistique. Un uppercut littéraire dira même Jean-François Dorian qui reconnaissait cependant que le niveau de lecture était sans doute trop élevé pour une rentrée littéraire française. Ecrivant indifféremment en trois langues, c’est à l’étranger que James-Kali Stakin triomphera dès l’année suivante en publiant en Irlande Finnegang Cakes, un livre ambitieux qu’il défendra magistralement du haut de la chaire de littérature de Dublin devant un parterre d’universitaires médusés. Inspiré du chef-d’œuvre sibyllin de Joyce, ce livre (non traduit en français) évoque en filigrane l’univers de Pénélope, dans un palais qui semble tout d’abord figé mais qui ne cessera de tournoyer jusqu’au vertige autour de l’héroïne. De retour en France après un séjour de 4 ans à Nehrân, dans le nord ouest de l’Iran, James-Kali Stakin vient d’achever un nouveau roman en deux tomes, Le souffle Leviathan, imaginé à partir de la correspondance retrouvée d’Henriette de Pazt, (la toute première aventurière de la route de la Soie, qui s’établira à la suite de son périple dans une tribu du Congo) et qu’il publiera à la rentrée prochaine aux éditions Gallimard. Bien qu’il soit sans doute trop tôt pour l’affirmer publiquement, il se murmure dans les couloirs de l’édition que J.K. Stakin fait figure de grandissime favori pour le Goncourt, le Médicis et le Renaudot réunis. Un grand chelem jamais réalisé jusqu’alors ! Diogène cherchait un homme, la France a sans doute trouvé un immense écrivain !

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5 commentaires

Il était temps qu'on réhabilite la mémoire de mon grand-oncle, bafouée par les régimes dictatoriaux qui se sont fait suite les uns les autres, sur le petit territoire du Tangalistan qui depuis des années réclame son autonomie mais l'ONU se refuse à l'entendre. Gloire donc à cette reconnaissance littéraire qui préfigure une reconnaissance politique !

Tout à fait ! Et je ne me trompe sûrement pas en affirmant qu'en marge du tsunami littéraire que provoquera le prochain roman de J.K. Stakin, il se produira un séisme politique de grande ampleur. Et le Tangalistan ne sera pas le seul pays à prendre la voie de l'autonomie...

Alors il se produira un printemps tanganistien ? que l'Esprit du grand lac sacré vous entende !

Je dispose de manuscrits inédits que je vous transmettrai si l'oeuvre de mon grand et vénérable cousin vous intéresse. 

Cher monsieur, gardez ces manuscrits pour la fondation Stakin qui verra le jour cette année.